Le vainqueur des législatives de dimanche et futur chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, n’a pas tardé à marquer la rupture avec la diplomatie de José Maria Aznar, en annonçant hier le retrait d’Irak des troupes espagnoles « s’il n’y a pas un changement clair par lequel l’Onu prend en charge la situation ».
Un coup dur, pas tant militaire que politique, pour la coalition tant cette décision pourrait faire jurisprudence auprès d’autres contributeurs, telles la Pologne ou l’Italie, dont les opinions publiques étaient contre l’envoi de troupes en Irak.
Cette décision tombe mal également pour le président Bush, qui, à quelques mois de la présidentielle et alors qu’il n’en finit plus de justifier l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Irak de Saddam Hussein, perd un sérieux allié en la personne d’Aznar.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes