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Municipales - L’ancien président rencontre les édiles Gemayel pour la création d’arrondissements à Beyrouth

Le mouvement de la réforme Kataëb d’Amine Gemayel a organisé samedi un rendez-vous avec les édiles de la capitale. Plus précisément des secteurs Est, Achrafieh, Rmeil, Medawar, Saïfi. Réunion de concertation importante. D’abord par ses participants. Le président du Conseil municipal y était représenté par Rachid Jalkh. L’hôtel de ville avait également délégué d’autres membres de cette instance, nommément le vice-président Halim Fayad, Adel Boutros et Joe Sarkis. Entourés de notables comme le président de la ligue estudiantine islamo-chrétienne de Beyrouth, cheikh Mohammed Hajj Hassan. Ainsi que Massoud Achkar, Roger Samaha, Maroun Abou Charaf. Ou des moukhtars, dont l’élection a lieu à la même occasion : Georges Diab, Béchara Allam, Michel Fayad, Samir Ziadé, Samir Achkar, Samira Tabbal, Jean Nehmé, Rasmi Gébrane, Élie Sabbagha, Fouad Haddad, Ahmed Beydoun, Antoine Absi, François Jalkh, Jean Saliba et Michel Nasr. L’ancien chef de l’État avait pour sa part à ses côtés son fils, le député Pierre Gemayel, et le député Antoine Ghanem, le vice-président de son mouvement Joseph Abou Khalil, Antoine Richa, Sami Gemayel, ainsi que nombre de cadres. La rencontre a débuté par un mot du chargé électoral de la réforme Kataëb, Élie Nassar. Qui a évoqué la solidité traditionnelle des liens entre le Parti phalangiste et Beyrouth, haut lieu du parcours combattant du fondateur, Pierre Gemayel. Pour enchaîner sur les thèmes de la lutte actuelle, articulée autour de la souveraineté et de la liberté, « à l’ombre d’une situation de crise, autant économique que du pouvoir, désastreuse ». Dénonçant la lourdeur des impôts, Nassar a également fustigé les dispositions du code électoral, inadapté, pour réclamer une nouvelle mouture prenant plus sérieusement en compte les droits bien compris des administrés. Pour conclure sur le rôle phare de Beyrouth. Thème sur lequel Amine Gemayel, prenant ensuite la parole, a aussitôt rebondi. En rappelant que Beyrouth n’appartient pas, en définitive, aux seuls Beyrouthins, mais à la patrie tout entière. Après un retour sur le parcours du fondateur des Kataëb et le lien ombilical entre la formation et la ville, l’ancien chef de l’État a appelé à un bond qualitatif en avant sur le plan urbain. Il a certes tenu à saluer les réalisations du conseil municipal en place. Mais non sans relever que nombre de citadins se plaignent de failles dans les prestations comme dans l’infrastructure. Gemayel cite en exemple les entrées nord ou est de la capitale, qui sont une véritable épreuve à traverser, alors que l’accès est bien plus facile par les voies sud. L’ancien chef de l’État affirme dès lors qu’il faut rééquilibrer, égaliser, le développement de la capitale, tant par rapport au réseau des autoroutes qu’à celui des communications. À partir de là, dit-il, il faut que la participation et l’égalité règnent, à travers un système de représentation exemplaire. Il estime que les mentalités comme les méthodes ont besoin d’être révisées en matière de gestion des affaires publiques citadines. Pour commencer, il faut que les électeurs soient vraiment libres dans leurs choix. Sans être soumis à des pressions psychologiques ni aux vexations suintant de certains règlements mal façonnés. Et sans listes parachutées. Évoquant le litige parallèle relatif à l’ambivalence des pouvoirs entre le mohafez et le conseil municipal, le président Gemayel prend parti pour les positions affichées par le métropolite grec-orthodoxe Mgr Élias Audeh. Pour qui il est hors de question de gommer le poste de mohafez. Comme Rafic Hariri tente de le proposer, sans doute afin de mieux avoir la haute main d’influence, et de décision, sur la capitale. Pour Gemayel, les observations du prélat sont des plus pertinentes et visent à consolider le ciment de Beyrouth, entendre la coexistence harmonieuse et pacifique de ses fils. En conclusion, l’ancien chef de l’État affirme que la refonte requise du code électoral des municipales se base sur ces éléments : – création d’arrondissements, comme dans toutes les grandes métropoles du monde ; – arrêt des immixtions abusives de l’État et des pressions exercées sur les électeurs, notamment au niveau de la formation des listes de candidats ; – éradication de la corruption électorale. Par ailleurs, toujours à Beyrouth et toujours à l’Est, signalons que David Issa, ancien candidat aux législatives, a rendu visite à Fouad Boutros, qui avait joué un rôle majeur dans le consensus électoral municipal en 1998.
Le mouvement de la réforme Kataëb d’Amine Gemayel a organisé samedi un rendez-vous avec les édiles de la capitale. Plus précisément des secteurs Est, Achrafieh, Rmeil, Medawar, Saïfi. Réunion de concertation importante. D’abord par ses participants. Le président du Conseil municipal y était représenté par Rachid Jalkh. L’hôtel de ville avait également délégué...