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Actualités - CHRONOLOGIE

Ahmed el-Assaad : La loi électorale doit être transmise au Parlement avant le 15 décembre

Le chef du Courant du Liban des compétences, Ahmed Kamel el-Assaad, a critiqué hier la déclaration ministérielle, estimant qu’il ne s’agissait, au niveau de la plupart des dossiers évoqués, que d’un communiqué de plus, sans aucun mécanisme d’application. Dans le cadre d’un iftar samedi à Sarifa, M. Assaad a d’abord précisé qu’il appuyait la revendication du nouveau cabinet concernant l’amendement de la loi sur le service militaire, parce qu’elle vient corriger une mauvaise politique qui a conduit à l’émigration massive des jeunes. Il a proposé dans ce cadre l’annulation pure et simple de cette loi, et le retour à un entraînement militaire durant le secondaire, système qui était en vigueur par le passé. « Tout le reste de la déclaration n’est qu’une multitude de slogans vides et tonitruants », a-t-il souligné, critiquant notamment le passage relatif à la lutte contre la corruption et le gaspillage. « Lorsque le cabinet affirme qu’il va frapper les nids de la corruption, feint-il d’ignorer que la classe politique au pouvoir est celle qui assure une couverture à cette corruption et aux corrupteurs ? » s’est-il interrogé, dénonçant également l’absence de mécanisme pour régler ce dossier. « Indépendamment de l’absence d’un mécanisme clair pour mettre fin à la corruption et des intentions louables de ce gouvernement », Ahmed el-Assaad a demandé aux ministres s’ils « ont la libre décision de transgresser les lignes rouges et de faire face aux symboles de la corruption ». « La réforme et la lutte contre la corruption sont un programme de longue haleine qui devrait être réalisé par un cabinet libre, qui aurait un plan et un mécanisme clairs », a-t-il souligné. Dénonçant l’absence totale de plan économique et financier, alors même que les précédents gouvernements Hariri était critiqués sur ce point précis, M. Assaad a estimé qu’« il est inadmissible qu’au XXIe siècle, cela soit possible ». Et de multiplier les critiques, avant de réclamer une loi électorale juste et équitable, qui serait transmise au Parlement avant le 15 décembre. « Le non-respect de ce délai visera à affaiblir l’opposition et maintenir l’état de fait », a-t-il estimé. Il a enfin appelé la Syrie à profiter de la prochaine échéance législative, et de la loi électorale en particulier, pour entamer un rééquilibrage de ses relations avec le Liban, tourner la page du passé et manifester ses bonnes intentions à l’égard du peuple libanais.
Le chef du Courant du Liban des compétences, Ahmed Kamel el-Assaad, a critiqué hier la déclaration ministérielle, estimant qu’il ne s’agissait, au niveau de la plupart des dossiers évoqués, que d’un communiqué de plus, sans aucun mécanisme d’application.
Dans le cadre d’un iftar samedi à Sarifa, M. Assaad a d’abord précisé qu’il appuyait la revendication du...