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Le bloc Hariri « ni loyaliste ni opposant » Le député de Beyrouth, Jean Oghassapian, a indiqué dans un entretien à la Voix du Liban que le bloc Hariri serait plutôt enclin à ne pas accorder la confiance au gouvernement, et que ses membres n’interviendront probablement pas lors de la séance parlementaire de jeudi. « Nous adopterons une neutralité positive, puisque nous ne serons ni loyalistes ni opposants », a-t-il ajouté, espérant que le gouvernement réussira dans sa mission. Karam : La réforme politique ne peut être réalisée sans un système électoral juste Le ministre d’État, Karam Karam, a estimé hier qu’« aucune réforme financière, économique, administrative ou sociale n’est possible sans une réforme politique, qui ne peut à son tour se réaliser sans un système électoral assurant aux Libanais justice et égalité ». M. Karam, qui a tenu ces propos après avoir été reçu par le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a ensuite déclaré : « Deux rapports m’ont profondément bouleversé ces dernières semaines. Le premier concerne la très mauvaise position du Liban sur la liste des États les plus corrompus, une position qui devrait nous remplir de honte. Le second concerne la construction démocratique en Irak, qui a coûté jusqu’à maintenant plus de cent mille victimes civiles. » Et de conclure : « Nous devons apprendre, en tant que Libanais, qu’on ne peut pas éliminer l’autre. L’édifice libanais est une véritable mosaïque qui ne peut perdre une de ses composantes sans s’effriter entièrement. » Concertation entre le Renouveau démocratique et le PCL Une délégation du Parti communiste libanais (PCL) conduite par son secrétaire général, Khaled Hdadé, a été reçue hier au siège du parti du Renouveau démocratique, qui était représenté durant cette rencontre par MM. Nassib Lahoud et Nadim Salem. La réunion était axée sur la nécessité de trouver une plate-forme d’action commune pour l’étape à venir. On sait que le PCL cherche notamment à rallier l’opposition autour d’un projet de loi électorale prévoyant notamment l’adoption de la proportionnelle. Le parti cherche aussi à asseoir les relations libano-syriennes sur de nouvelles bases. À l’issue de la réunion, le chef du Renouveau démocratique, Nassib Lahoud, devait déclarer : « En ce qui concerne la phase difficile que traversent le Liban et la région et les résolutions internationales qui se traduisent en conflits sur notre sol. Notre mouvement possède un projet national démocratique respectant les libertés et désireux de consolider la démocratie. Nous cherchons à rallier à notre projet une vaste majorité de Libanais et à bâtir des relations libano-syriennes équilibrées qui correspondent aux aspirations des populations des deux pays. » Sfeir reçoit le ministre Youssef Salamé et Dory Chamoun Le patriarche maronite Mgr Nasrallah Boutros Sfeir a reçu hier le ministre d’État, Youssef Salamé, avec lequel il a passé en revue la situation générale. Le prélat maronite s’est ensuite entretenu avec le chef du Parti national social, Dory Chamoun, qui l’a mis au courant des résultats de sa tournée aux États-Unis. Également parmi les visiteurs de Bkerké, Charles Rizk, représentant personnel du chef de l’État, Émile Lahoud, au Congrès permanent de la francophonie, et l’économiste Élie Yachoui. Joumblatt préside une réunion de la Rencontre démocratique À deux jours du débat de confiance, le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a présidé hier une réunion du Rassemblement démocratique à son domicile à Clemenceau. Étaient notamment présents les députés Élie Aoun, Bassem Sabeh, Mohammed Hajjar, Akram Chehayeb, Fouad el-Saad, George Dib Nehmé, Abdallah Farhat, Antoine Ghanem, Ghazi Aridi, Alaeddine Terro, Antoine Andraos, Salah Honein, Nabil Boustany et Ayman Choukeir, en présence notamment du secrétaire général du PSP Chérif Fayyad. Étaient absents les députés Marwan Hamadé, Nehmé Tohmé, et Henry Hélou. Aucune information n’a filtré sur les débats.