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Actualités - CHRONOLOGIE

Plus de 160 combattants étrangers ainsi qu’un assistant de Ezzat Ibrahim arrêtés en Irak Phase finale pour le bras de fer à Falloujah, Allaoui menace la ville d’un assaut imminent (Photo)

Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui a averti hier que le bras de fer entre le gouvernement provisoire et les rebelles du bastion sunnite de Falloujah était entré dans sa phase finale, alors que 167 combattants étrangers, ainsi qu’un assistant d’Ezzat Ibrahim, l’ancien numéro deux du régime de Saddam Hussein, étaient arrêtés en Irak. Par ailleurs, de nouveaux heurts entre rebelles et troupes américaines ont éclaté hier à Ramadi, à 100 km à l’ouest de Bagdad, autre bastion de la rébellion sunnite, où dix Irakiens ont été tués et trois Marines blessés par une explosion. «Nous sommes entrés dans la phase finale pour résoudre le problème de Falloujah », a déclaré hier M. Allaoui, avertissant de l’imminence d’une action militaire si une issue pacifique n’est pas trouvée dans cette ville. Le Premier ministre a posé trois conditions qui pourraient épargner à Falloujah et aux villes rebelles une offensive majeure, facilitée par le redéploiement au sud de Bagdad des troupes britanniques qui ont commencé samedi à patrouiller dans cette zone hostile. Elles portent notamment sur le départ des combattants étrangers et des rebelles, et la remise des armes lourdes et moyennes. Des tractations sur une sortie de crise à Falloujah se poursuivaient néanmoins hier entre une délégation officielle et des notables de la ville. Par ailleurs, Iyad Allaoui a affirmé hier que 167 combattants étrangers, ainsi qu’un assistant d’Ezzat Ibrahim, ancien numéro deux du régime de Saddam Hussein et soupçonné d’être le cerveau de la rébellion en Irak, avaient été arrêtés et qu’ils allaient être déférés devant des tribunaux irakiens. Parmi les étrangers arrêtés, il a notamment cité 33 Soudanais, 30 Syriens, 24 Saoudiens, 21 Égyptiens, 14 Jordaniens et 11 Irakiens venant d’Afghanistan. Le Japon ne retirera pas ses troupes Sur le plan des enlèvements, après l’assassinat par un groupe islamiste de l’otage japonais Shosei Koda à Bagdad, le Premier ministre nippon Junichiro Koizumi a réaffirmé que son pays ne retirerait pas ses troupes d’Irak. Le gouvernement japonais avait confirmé un peu plus tôt qu’un corps décapité retrouvé samedi soir à Bagdad était bien celui de Shosei Koda, un routard âgé de 24 ans, enlevé il y a plusieurs jours par le groupe de l’islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui. Ce groupe avait menacé de le décapiter si Tokyo ne retirait pas ses troupes d’Irak. De son côté, l’ambassadeur de Pologne en Irak Ryszard Krystosik a appelé hier à la clémence les ravisseurs de la Polonaise Teresa Borcz, retenue en otage par un groupe armé, à l’issue d’un entretien à Bagdad avec le président du Comité des ulémas (sunnite) Hareth al-Dari. Samedi, la chaîne de télévision al-Arabiya de Dubaï, a diffusé une vidéo montrant un nouvel étranger enlevé, un Soudanais, alors qu’un chauffeur de camion somalien et deux Irakiens étaient aussi enlevés dans le nord du pays. En outre, le cadavre d’un soldat britannique a été retrouvé sur une base militaire britannique à Bassora, et le corps carbonisé d’un chauffeur de camion turc a été également retrouvé au sud de la ville de Samarra. Des membres de la garde nationale et de la Force multinationale (FMN) ont neutralisé hier une voiture piégée à Baladrouz, à 25 km à l’est de Baaqouba, a-t-on appris auprès de la garde nationale. Attentat devant les locaux de al-Arabiya samedi Huit Marines américains ont également été tués samedi dans la province d’al-Anbar, tandis qu’un attentat à la voiture piégée près des bureaux de la télévision al-Arabiya à Bagdad, dans le quartier el-Mansour, a coûté la vie à sept personnes. Hier, un site Internet a attribué à un groupe inconnu un communiqué dans lequel il revendique l’attentat. L’armée américaine a par ailleurs arrêté vendredi à Bagdad cheikh Hicham al-Doulaïmi, un puissant chef tribal sunnite qui a agi en tant que « médiateur » dans l’affaire d’otages étrangers en Irak, ainsi que son fils et son beau-frère, selon son frère. Sur le plan politique, la commission électorale a reçu plusieurs lettres de menaces la sommant d’abandonner les élections prévues avant fin janvier, alors que les Irakiens en âge de voter sont appelés à s’inscrire à partir d’aujourd’hui sur les listes électorales. Enfin, sur le plan diplomatique, Iyad Allaoui a annoncé qu’il se rendrait la semaine prochaine en Jordanie, en Italie et à Bruxelles, siège de la Commission européenne, dans le cadre des efforts déployés pour recueillir un soutien à l’Irak. Le pape recevra Allaoui le 4 novembre Jean-Paul II recevra en audience le Premier ministre irakien Iyad Allaoui le jeudi 4 novembre, a-t-on appris samedi de sources vaticanes. Jean-Paul II a été un des adversaires les plus déterminés de la guerre en Irak et il a mené en 2003 une intense campagne diplomatique pour essayer de la prévenir. Il a envoyé des émissaires en Irak et aux États-Unis, recevant lui-même plusieurs dirigeants mondiaux dont le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, et le Premier ministre britannique Tony Blair, mais aussi le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz. Mercredi dernier, lors de son audience générale, le vieux pape malade a lancé un appel en faveur de la population irakienne. Plus de 90 Afghans arrêtés à Bassora Quatre-vingt-quatorze Afghans, dont des femmes et des enfants, qui avaient franchi illégalement la frontière irakienne à partir de l’Iran, ont été arrêtés à Bassora, a affirmé hier le chef des gardes-frontières du sud de l’Irak Ali Hamadi al-Moussaoui. « Ces Afghans ont été arrêtés à Bassora et déférés devant la justice », a déclaré le général Moussaoui. « Nous espérons que les pays voisins nous aideront dans le domaine sécuritaire dans cette période sensible à l’approche des élections » prévues en janvier 2005, a-t-il dit. Quelque 100 pèlerins afghans et pakistanais avaient été arrêtés récemment en Irak, après avoir été abandonnés par leurs guides iraniens à la frontière. Les autorités irakiennes ont l’habitude d’annoncer des arrestations de dizaines d’Afghans qui entrent illégalement dans le pays par le sud pour effectuer le pèlerinage dans les lieux saints chiites de Najaf et Kerbala.
Le Premier ministre irakien Iyad Allaoui a averti hier que le bras de fer entre le gouvernement provisoire et les rebelles du bastion sunnite de Falloujah était entré dans sa phase finale, alors que 167 combattants étrangers, ainsi qu’un assistant d’Ezzat Ibrahim, l’ancien numéro deux du régime de Saddam Hussein, étaient arrêtés en Irak. Par ailleurs, de nouveaux heurts...