Commémoration - Messe à l’intention de Dany Chamoun et de sa famille Le chef du PNL : Le sang des martyrs n’aura pas été versé inutilement (photo)

Une messe en souvenir du 14e anniversaire de l’assassinat de Dany Chamoun, de son épouse Ingrid et de ses fils Tarek et Julien, a eu lieu samedi en l’église Saint-Antoine à Sodeco. L’office religieux, célébré par l’archevêque maronite du Brésil, Mgr Youssef Mahfouz, a rassemblé plusieurs personnalités, notamment le chef du PNL, Dory Chamoun, les députés Farès Souhaid, Antoine Ghanem, Farid el-Khazen et Mansour Ghanem el-Bone, les anciens députés Pierre Daccache, Osman Dana, Michel Sassine, Habib Hakim et Gabriel Murr, ainsi que Mme Solange Béchir Gemayel, Bassam Halabi représentant le chef du PSP Walid Joumblatt, l’épouse du chef des Forces libanaises, Séthrida Samir Geagea, l’ancien président des Kataëb, Élie Karamé, Hikmat Dib, Saadallah Khoury à la tête d’une délégation aouniste, Massoud Achkar, Nadim Béchir Gemayel et Zeina Sleiman el-Ali. Donnant lecture de l’homélie du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, l’archevêque maronite du Brésil a qualifié l’assassinat de Dany Chamoun de « grande perte nationale », soulignant que le Liban « comptait beaucoup sur le chef du PNL ». Se penchant sur la situation actuelle du pays, Mgr Mahfouz a indiqué que « le Liban vit toujours une tragédie, comme si la guerre n’a pas pris fin ». « Les canons se sont tus certes, mais c’est une crise économique qui sévit », a-t-il noté. À l’issue de la messe, M. Dory Chamoun a pris la parole sur le parvis de l’église. « Nous sommes conscients actuellement que le sang des martyrs n’aura pas été versé inutilement », a-t-il dit, soulignant que « les grandes puissances ont réalisé aujourd’hui les erreurs qu’elles ont commises dans le passé, quand elles refusaient d’écouter les problèmes des Libanais ». « Elles sont disposées à faire ce qu’elles auraient dû faire au début des années soixante-dix », a-t-il dit, notant qu’une « question se pose, à savoir, est-ce que les Libanais sont prêts à profiter des résolutions adoptées et de la sympathie de la communauté internationale ? » Se demandant « à quand le salut du Liban ? » M. Chamoun a relevé que « la liberté et la souveraineté du pays sont spoliées et ce avec la complicité de certains de ses fils ». « Les agissements de ceux qui tiennent en main le destin du Liban aggravent les problèmes, ce qui a notamment lieu à la faveur de diverses échéances. Ils transforment l’espoir en désespoir », a-t-il conclu.