C’est dans un climat de tension extrême et de colère que les habitants de Majdel Anjar ont enterré hier Ismaïl Khatib, accusé d’avoir des liens avec le réseau el-Qaëda et mort en détention d’une « crise cardiaque ». Lors de ces funérailles, les dignitaires religieux sunnites ont violemment critiqué l’État, accusé de torturer les prisonniers, et refusé...
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L’État conspué aux funérailles d’Ismaïl Khatib La foule crie sa colère dans les rues de Majdel Anjar
le 30 septembre 2004 à 00h00
C’est dans un climat de tension extrême et de colère que les habitants de Majdel Anjar ont enterré hier Ismaïl Khatib, accusé d’avoir des liens avec le réseau el-Qaëda et mort en détention d’une « crise cardiaque ». Lors de ces funérailles, les dignitaires religieux sunnites ont violemment critiqué l’État, accusé de torturer les prisonniers, et refusé d’accepter les condoléances des députés, tout en réclamant la démission du ministre de l’Intérieur, Élias Murr. Les habitants ont renoncé à effectuer une « autopsie indépendante » de la dépouille mortelle, mais ils ont tenu à dévoiler le corps avant l’inhumation.
C’est dans un climat de tension extrême et de colère que les habitants de Majdel Anjar ont enterré hier Ismaïl Khatib, accusé d’avoir des liens avec le réseau el-Qaëda et mort en détention d’une « crise cardiaque ». Lors de ces funérailles, les dignitaires religieux sunnites ont violemment critiqué l’État, accusé de torturer les prisonniers, et refusé...
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