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Mise en garde de Ferzli aux opposants, Kandil s’en prend vivement à Joumblatt

Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a estimé hier que « les personnes concernées par les messages transmis par le président syrien Bachar el-Assad dans son discours doivent comprendre » que Damas ne restera pas les bras croisés devant « le coup d’État contre le rôle syrien ». Ce « coup d’État » ne poussera pas les Syriens à se résigner, mais à « traiter comme des ennemis de la nation ceux qui tentent de lui porter un coup », a-t-il indiqué, dans le cadre d’un entretien à la LBCI. De son côté, le député prosyrien Nasser Kandil s’en est pris hier, sans le nommer, au chef du PSP, Walid Joumblatt. M. Kandil, qui s’exprimait lors d’un festival dans le Akkar à l’occasion de l’anniversaire de la guerre de 1973, a commencé son allocution par ces mots : « M. le brigadier Rustom Ghazalé, nous avons entendu quelqu’un dire, il y a quelques jours, qu’il souhaite ne plus vous voir sur la scène pour éloigner les pressions internationales du Liban. Nous vous disons que nous voulons toujours vous voir sur la scène en signe de défi à ces décisions internationales. » Reprenant les arguments de l’opposition selon lesquels il y a eu des pressions syriennes sur les députés pour imposer la prorogation, M. Kandil a estimé que l’objectif ultime de cette levée de boucliers contre Damas est « l’implantation ». En allusion aux propos tenus par Joumblatt, qui avait affirmé à la LBCI attendre une réponse de Bachar el-Assad à ses remarques, le député prosyrien a indiqué, s’adressant au leader druze sans le nommer : « Vous l’avez entendu, et il ne vous reste plus que deux choix : être avec la Syrie dans les plus petits détails, parce que vous ne pouvez pas prétendre que vous êtes plus apte que Damas à savoir quels sont ses intérêts (...) » ou bien vous y opposer. « Celui qui veut faire face aux options syriennes au Liban doit reconnaître qu’il affronte la ligne nationaliste représentée par la Syrie. Il nous faut dire, pour être sincères : nous ne comprenons pas le sens que donnent à l’arabité ceux qui n’ont jamais tiré un coup de feu contre Israël. (...) Nous n’avons vu que les exploits des présidents Bachar el-Assad et Émile Lahoud en matière d’options stratégiques. Celui qui prend le contre-pied de cette ligne se place hors des grandes options arabes. Nous entendons parler de grand leader national, de leader arabe. Où est-ce que ces titres sont fabriqués ? Sont-ils le fruit d’une nouvelle dactylo en activité ? Qui lui a donné le titre de zaïm, à part les féodaux du temps des Ottomans ? » a-t-il demandé. « Comment l’assassin peut-il devenir un allié et un partenaire ? » s’est-il enfin interrogé, en évoquant les massacres interlibanais dans la Montagne.
Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a estimé hier que « les personnes concernées par les messages transmis par le président syrien Bachar el-Assad dans son discours doivent comprendre » que Damas ne restera pas les bras croisés devant « le coup d’État contre le rôle syrien ». Ce « coup d’État » ne poussera pas les Syriens à se résigner, mais à « traiter...