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Médias - Congrès des journalistes arabes au Caire Melhem Karam dénonce la théorie de la guerre sans frontières prônée par les ultras US

La Fédération des journalistes arabes a organisé au Caire son dixième congrès, sous le parrainage du président Hosni Moubarak représenté par le ministre de l’Information, Mamdouh Baltaji, qui a prononcé le mot d’ouverture, samedi. Lui ont succédé à la tribune, pour la séance inaugurale, le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, le président de la fédération, Ibrahim Nafeh, le vice-président, Melhem Karam, et le président du syndicat égyptien, Jalal Aref. En avant-propos, Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes libanais, a fait observer une minute de silence en mémoire de Ghazi Bou Karroum, garde du corps de Marwan Hamadé, tué dans l’attentat visant l’ancien ministre. Melhem Karam a ensuite développé dans son speech les vues suivantes : la guerre sans frontières, c’est la peur sans frontières. Les journalistes doivent en témoigner fidèlement. Tout en étant partie intégrante d’un monde troublé, livré aux tempêtes depuis toujours, notamment dans sa partie arabe. Ils sont cependant tenus, par éthique, de faire résonner autant que faire se peut la voix de la raison, par la plume et par le verbe. Surtout qu’ils se trouvent aujourd’hui confrontés à une guerre qui n’est pas comme les autres. Cette même guerre sans frontières déclenchée sur une échelle universelle par les faucons US qui se déchaînent en Irak après l’Afghanistan. Et qui n’épargnent de leurs foudres multiformes, de leurs menaces ou de leurs pressions, ni la Palestine, ni le Liban, ni la Syrie, ni même la vieille Europe, comme ils l’appellent. Karam rappelle, dans sa dénonciation du bellicisme aveugle des ultras conservateurs américains, les assertions de Donald Rumsfeld sur ses capacités à mener trois guerres de front. Cependant, M. Karam observe que ces pulsions sont pratiquement inhérentes à l’excès de puissance non seulement de l’Amérique mais aussi de son président, quel qu’il soit. Il se réfère à l’aveu de Bill Clinton, reconnaissant, dans son autobiographie, qu’il prenait ses décisions en dehors de tout contrôle. Et cite le mot de Winston Churchill qui remarquait que les USA ne prennent la bonne décision qu’après avoir épuisé toutes les mauvaises. Signalons, sur un tout autre plan, qu’un conflit risquant de dégénérer en scission a éclaté ces derniers jours au sein du syndicat des journalistes égyptiens, à cause d’élections corporatives. La fédération arabe, dont Karam est vice-président, a tenté une médiation.
La Fédération des journalistes arabes a organisé au Caire son dixième congrès, sous le parrainage du président Hosni Moubarak représenté par le ministre de l’Information, Mamdouh Baltaji, qui a prononcé le mot d’ouverture, samedi. Lui ont succédé à la tribune, pour la séance inaugurale, le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, le président de la fédération,...