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Guerre des mots larvée entre Farès et Obeid sur le texte onusien Rapport Annan : cacophonie officielle à Beyrouth et Damas

La cacophonie la plus totale a caractérisé au cours des deux derniers jours les réactions officielles libanaises et syriennes au rapport publié vendredi par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, autour de la non-application des clauses de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. Un premier commentaire syrien, rapporté par un responsable de l’Onu à Beyrouth, faisait état samedi d’un texte « honnête et équilibré ». Hier, le journal as-Saoura ajoutait que le document était « basé sur les réalités ». Entre-temps, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, avait, pour sa part, qualifié le rapport d’« erroné ». Au Liban, une véritable guerre des mots a opposé – de manière larvée – le vice-président du Conseil, Issam Farès, au chef de la diplomatie, Jean Obeid. Au premier, qui estimait que le texte de M. Annan n’était « pas mauvais », le second a répondu en écho qu’il était « extrémiste » et « exagéré ». « Modéré » et « équilibré », rétorquera par la suite M. Farès. Le Liban, qui s’apprête à adresser à l’Onu un mémorandum explicitant sa position, aura du mal à se décider.
La cacophonie la plus totale a caractérisé au cours des deux derniers jours les réactions officielles libanaises et syriennes au rapport publié vendredi par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, autour de la non-application des clauses de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
Un premier commentaire syrien, rapporté par un responsable de l’Onu à Beyrouth,...