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Sleiman Frangié : Kornet Chehwane doit être représenté au gouvernement

Le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, a plaidé hier en faveur de la représentation de « la tendance dure de l’opposition » au gouvernement, allusion au Rassemblement de Kornet Chehwane, estimant cependant qu’il fallait exclure Michel Aoun et « ceux qui ont des positions changeantes ». Il a également estimé que les six dernières années avaient été « les pires que le Liban ait vécues ». M. Frangié a été reçu par le Premier ministre, Rafic Hariri, au Grand Sérail ; leur première rencontre depuis un certain temps. Le ministre a qualifié l’entrevue de « bonne ». « Il y a des choix à faire, a déclaré M. Frangié. Le nôtre est celui de la solidarité avec la Syrie. Notre choix politique consiste à suivre la ligne que nous avons adoptée depuis le jour de notre naissance. » Concernant la possibilité de former actuellement un gouvernement d’union nationale, Sleiman Frangié a affirmé : « Je suis favorable à la présence de la tendance dure de l’opposition au sein du gouvernement. Tout le monde doit être représenté. S’il y a des personnes au sein de l’opposition que nous pouvons faire adhérer au gouvernement, il faut les inclure pour qu’elles expriment leurs opinions. » Et de préciser, quelques instants plus tard, que l’expression « tendance dure » désigne « le Rassemblement de Kornet Chehwane ». « Je suis en faveur de la représentation de Kornet Chehwane au cabinet. Qu’ils soient les bienvenus ! Évidemment, nous ne pouvons pas intégrer ceux qui ne reconnaissent pas l’État, comme Michel Aoun. Nous faisons allusion à l’opposition qui agit dans le cadre du système étatique », a-t-il souligné. « D’après moi, tout le monde a l’intention d’ouvrir une nouvelle page », a-t-il indiqué, estimant qu’il fallait que tout le monde œuvre pour assurer une coopération entre MM. Lahoud et Hariri. Concernant sa vision des trois prochaines années, M. Frangié a affirmé : « L’on se leurre en pensant que chacun soulèvera des montagnes. Trois années devront passer, et il est possible que le pays ne change pas. Mais le climat dans lequel nous vivons n’est bon ni pour le pays, ni pour les hommes politiques, ni pour les citoyens, mais il pourrait s’améliorer. L’on ne peut dire que les six dernières années étaient excellentes. À mon avis, elles étaient les pires que le Liban ait vécues. Je constate maintenant que tous les dirigeants ont l’intention d’améliorer la situation. » Et si les choses ne se passent pas comme il le désire après un certain laps de temps ? « Les législatives auront lieu prochainement et le gouvernement qui sera formé persistera jusqu’à ces élections. Si un bon portefeuille nous est proposé, pas moins que celui de la Santé, nous participerons. Par contre, si on nous donne un portefeuille ordinaire, nous ne ferons pas partie du gouvernement », a-t-il répondu. Et que fera-t-il si rien ne change d’ici aux élections ? « Que voulez-vous que je fasse ? Que je m’isole de l’État ? J’ai été aux côtés de cet État, et le pays regorge de forces et de confessions. C’est en fonction de son poids et de sa représentation locale et confessionnelle que chacun devrait être représenté », a-t-il conclu.
Le ministre de la Santé, Sleiman Frangié, a plaidé hier en faveur de la représentation de « la tendance dure de l’opposition » au gouvernement, allusion au Rassemblement de Kornet Chehwane, estimant cependant qu’il fallait exclure Michel Aoun et « ceux qui ont des positions changeantes ». Il a également estimé que les six dernières années avaient été « les pires que...