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Actualités - CHRONOLOGIE

Réactions mitigées de la classe politique

Le redéploiement annoncé de 3 000 soldats syriens vers la frontière syrienne a suscité hier des réactions mitigées dans la classe politique libanaise. Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a placé ce redéploiement dans le cadre de l’application de l’accord de Taëf et de la coopération libano-syrienne, alors que plusieurs figures de l’opposition ont critiqué les circonstances qui l’ont accompagné. M. Samaha a ainsi souligné que les 3 000 soldats syriens quitteront le Liban pour la Syrie « en vertu de l’accord de coopération entre les deux pays, et dans le cadre de l’application de Taëf, suite à la stabilité politique et sécuritaire réalisée » au cours des dernières années. Le député du Kesrouan, Nehmetallah Abi Nasr, a salué le repositionnement syrien, tout en espérant « un retrait total des forces syriennes avant la fin de l’année ». M. Abi Nasr a ensuite déclaré qu’il aurait souhaité que ce « retrait intervienne en guise d’exécution des accords d’entente entre les deux pays, et non sous la pression internationale ». Le député Farès Souhaid a estimé que « tout montre que ce redéploiement obéit aux exigences internationales » et n’a rien à voir avec Taëf. Il a également considéré que la Syrie fait tout pour devancer le rapport du secrétaire général de l’Onu prévu le 3 octobre par la résolution 1559 du Conseil de sécurité. Le membre de Kornet Chehwane, Samir Frangié, a critiqué « l’absence totale de transparence dans ce qui se passe ». « Nous ne connaissons pas les positions que les soldats ont quittées, et nous ne savons pas vers où ils se dirigeront », a-t-il ajouté. Il a également critiqué le fait que le redéploiement ait été annoncé à partir de Washington. Le député de Beyrouth, Jean Oghassapian, a estimé que le « redéploiement constitue un développement positif », alors que le président du PNL, Dory Chamoun, a souhaité « un retrait total ». Le député Pierre Gemayel a également bien accueilli le repositionnement syrien, espérant qu’il sera effectif.
Le redéploiement annoncé de 3 000 soldats syriens vers la frontière syrienne a suscité hier des réactions mitigées dans la classe politique libanaise.
Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a placé ce redéploiement dans le cadre de l’application de l’accord de Taëf et de la coopération libano-syrienne, alors que plusieurs figures de l’opposition ont critiqué...