Baabda - Le patriarche Nersès Bedros XIX reçu par le chef de l’État Les arméniens-catholiques veulent participer au nouveau gouvernement (photo)

Les arméniens-catholiques souhaitent être représentés dans le nouveau gouvernement. C’est le vœu émis hier par le patriarche de la communauté, Nersès Bedros XIX, venu à la tête d’une délégation synodale présenter au chef de l’État ses félicitations à l’occasion de la prorogation de son mandat. Le président Lahoud a également reçu hier une délégation de la Banque du Liban conduite par le gouverneur, Riad Salamé. Il en a profité pour aborder le sujet de l’opération de swap en cours et des étapes à suivre. Le chef de l’État a également estimé que la confiance du monde dans le système bancaire libanais s’était accrue, sous son mandat, marqué par une augmentation de 25 milliards de dollars des dépôts. Avec la délégation de la MEA présidée par M. Mohammed el-Hout, le chef de l’État a passé en revue les étapes du redressement et de la croissance de cette compagnie, qui a renoué cette année avec les bénéfices. M. Hout devait annoncer au président de la République que la ligne directe Beyrouth-Doha reprendra le 11 novembre, et que l’augmentation des vols de la MEA vers d’autres destinations arabes ainsi que sud-américaines sont à l’étude. Le chef de l’État a également reçu hier une délégation du ministère de l’Agriculture, l’ancien député Yassine Jaber et le député César Mouawad. Il a par ailleurs reçu un télégramme de félicitations de son homologue arménien. Pakradouni exhorte l’opposition à accepter l’appel au dialogue Le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, a rappelé hier la nécessité d’une démission du gouvernement après le 3 octobre prochain et la formation d’un cabinet dont l’objectif serait de lancer la réconciliation et la réforme. Il a en outre exhorté l’opposition, et notamment l’opposition chrétienne, à accepter l’appel du chef de l’État visant à la réalisation de cette réconciliation nationale et à la participation au dialogue (également national) ainsi qu’au prochain gouvernement. Précisant au passage que la réforme en question est « la clé » de toutes les solutions aux problèmes socio-économico-financiers.