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Amine Gemayel : C’est la résistance politique qui pourra préserver l’entité libanaise
le 15 septembre 2004 à 00h00
« Seule la résistance politique, menée pour faire face à à la dépendance et à la résignation, peut sauvegarder l’entité (libanaise) et renforcer le message véhiculé par le pays», estime M. Amine Gemayel, dans le discours qu’il avait préparé pour l’occasion et auquel il a finalement renoncé pour s’adresser directement aux jeunes militants.
Après avoir indiqué que son frère Béchir a laissé sa vie pour un rêve qui a failli devenir réalité, l’ancien chef de l’État souligne que « le rêve, aujourd’hui, est que le Liban se libère de toutes les contraintes extérieures qui lui ont été imposées, pour qu’il redevienne libre, souverain et indépendant dans la cadre d’un État moderne qui inspire le respect ».
Si l’anniversaire de la mort de Béchir Gemayel est commémoré, ajoute-t-il, c’est surtout pour « mettre en relief la façon diabolique et machiavélique avec laquelle on empêche le Liban d’être souverain ».
Il rappelle l’assassinat de personnalités libanaises, « toutes appartenances communautaires confondues », durant la guerre, les bombardements, « le massacre, le 13 octobre 1990, des dizaines de militaires et de civils, dont des moines qui luttaient par la prière contre la tyrannie, tués tous sous le prétexte de vouloir mettre fin à la rébellion contre la légalité », « le travail de sape qui a visé les Kataëb », la dissolution des Forces libanaises et l’emprisonnement de leur chef, ainsi que les tentatives de l’éliminer politiquement parce qu’il a « refusé de signer tout accord portant atteinte à la souveraineté libanaise ».
Selon M. Gemayel, ce travail de sape « continue et s’est étendu aujourd’hui à la Constitution, à ce qui reste de légalité constitutionnelle, de système, de démocratie et de liberté ». Mais pour lui, un espoir persiste. Il se traduit par l’unité constituée contre la prorogation du mandat présidentiel, et par le fait que la communauté internationale est devenue sensible aux problèmes politiques du pays.
« Seule la résistance politique, menée pour faire face à à la dépendance et à la résignation, peut sauvegarder l’entité (libanaise) et renforcer le message véhiculé par le pays», estime M. Amine Gemayel, dans le discours qu’il avait préparé pour l’occasion et auquel il a finalement renoncé pour s’adresser directement aux jeunes militants.
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