Au sapin de Noël, je mets une rallonge. De trois ans. Je fiche d’abord à son sommet une étoile verte. Puisée sur le drapeau de ma sœur. Puis je le décore. À Barcelone, chez Gaudi, le constructeur onirique. Si onéreux. C’est la fête. Des ayants droit du centre-ville, ces bienheureux. Ces Martyrs dont la place vide, vide de tout sens (interdit), de tout grouillement de...
Actualités - OPINION
Fléchettes Trois hommes et un coup fin *
Par ISSA Jean, le 15 septembre 2004 à 00h00
Au sapin de Noël, je mets une rallonge. De trois ans. Je fiche d’abord à son sommet une étoile verte. Puisée sur le drapeau de ma sœur. Puis je le décore. À Barcelone, chez Gaudi, le constructeur onirique. Si onéreux. C’est la fête. Des ayants droit du centre-ville, ces bienheureux. Ces Martyrs dont la place vide, vide de tout sens (interdit), de tout grouillement de vie, n’est plus qu’une avenue giratoire.
Où tourne en rond, depuis treize ans, un siphon fon-fon de girouettes. Des triplettes, galamment reconduites. Dans leur rancœur mutuelle, au fond si guillerette. Car, ensemble, elles se payent notre tête. À force de prorog partagée, ce coup fin. Ah les jolies marionnettes. Que voici, que voilà. Sistérisées. Aseptisées. Bien polies, bien damasquinées, bien rasées. Bien poncées à l’alun.
Yes. Yes !!! Trois en un...
J.I.
* Trois hommes et un couffin. De Colline Serreau, 1985. Avec André Dussolier, Michel Boujenah et Roland Giraud.
Au sapin de Noël, je mets une rallonge. De trois ans. Je fiche d’abord à son sommet une étoile verte. Puisée sur le drapeau de ma sœur. Puis je le décore. À Barcelone, chez Gaudi, le constructeur onirique. Si onéreux. C’est la fête. Des ayants droit du centre-ville, ces bienheureux. Ces Martyrs dont la place vide, vide de tout sens (interdit), de tout grouillement de...
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