Plus de huit millions. Ils sont plus de huit millions à avoir bravé le froid, la nuit et la pluie pour crier, dans les rues d’une Espagne meurtrie, leur haine du terrorisme, de cette violence aveugle qui a emporté près de 200 des leurs, jeudi matin, dans des gares de Madrid. Cette solidarité, cette union s’est toutefois limitée au niveau du peuple, puisque sur la scène politique, une polémique semblait naître quant à l’attribution de la responsabilité des attentats meurtriers. Malgré la revendication d’un groupe lié à el-Qaëda et un démenti officiel de l’organisation terroriste séparatiste basque ETA, le Premier ministre Aznar affirmait hier « n’écarter aucune piste ». Plus troublant encore, cette lettre dont on apprenait l’existence hier soir, adressée par la ministre espagnole des Affaires étrangères Ana Palacio aux ambassadeurs d’Espagne à l’étranger pour leur demander de défendre la thèse de la responsabilité de l’ETA dans les attentats de Madrid. Et ce, à deux jours des législatives espagnoles.
Plus de huit millions. Ils sont plus de huit millions à avoir bravé le froid, la nuit et la pluie pour crier, dans les rues d’une Espagne meurtrie, leur haine du terrorisme, de cette violence aveugle qui a emporté près de 200 des leurs, jeudi matin, dans des gares de Madrid. Cette solidarité, cette union s’est toutefois limitée au niveau du peuple, puisque sur la scène...
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