Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Fléchettes Tchin-tchin !

1) – Une altération de la Constitution « pour une seule fois, exceptionnellement » n’en est pas une révision, ni même un amendement. Mais une dérogation qui met la Loi fondamentale, et partant toute loi, en veilleuse. Surtout que la « seule fois », c’est déjà la troisième, après 95 et 98. Rien n’interdit qu’il y en ait une quatrième. D’où la prise d’habitude, autant que d’habit, de mettre la loi hors la loi. Ailleurs, cela s’appelle tout bonnement un coup d’État. Mais ici, qui se soucie de telles finesses ? Dans la liesse des tournées triomphales (de bars ?) aux frais de la princesse trompée. À la vôtre, bonnes gens ! 2) – La 1559 clouera-t-elle le cercueil du protectorat ? Certainement pas. Car sa pointe est émoussée. Il a fallu beaucoup l’édulcorer pour la faire passer, d’ailleurs de justesse. Les choses et les êtres, si êtres il y a, n’y sont pas, n’y sont plus, nommés par leurs noms. Il n’y a pas, il n’y a plus, de mécanisme de suivi automatique. Et encore moins de sanctions. Quant à une autre résolution, moins évasive, on doute qu’elle puisse jamais voir le jour. De sitôt. Mais un jalon légal est posé. Attendons 22 ans, comme pour la 425. Laissons ce mauvais vin vieillir en cave. Et d’ici là, buvons, cuvons nos rages rentrées, comme les marins de Brel à la santé de leurs Bataves. 2) – Petit (Robert Larousse) crochet par le dico. Pour comprendre sous quel signe du zodiaque nous naviguons. En pleine constellation d’abus : Abus de pouvoir, abus d’autorité, abus de bail sans bye bye, abus de confiance, abus sexuels sur les enfants, abus d’ingénues (à consommer avec modération), abus de privilèges, abus de droit, abus de tranquillisants, abus de drogue, abus d’excitants, abus de médicaments, abus de sucreries, abus de gâteau, abus et désordres sociaux, abus de biens sociaux, abus de crédulité, abus d’influence, abus d’intimidation, abus de courbettes, abus d’alcool. Le Libanais, qu’est-ce qu’il a bu ! J.I.
1) – Une altération de la Constitution « pour une seule fois, exceptionnellement » n’en est pas une révision, ni même un amendement. Mais une dérogation qui met la Loi fondamentale, et partant toute loi, en veilleuse. Surtout que la « seule fois », c’est déjà la troisième, après 95 et 98. Rien n’interdit qu’il y en ait une quatrième. D’où la prise...