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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun à « L’Orient-Le Jour » : « Les Syriens n’ont plus d’autre choix que de quitter le Liban »

L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a déclaré, hier, qu’après le vote de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu, « les Syriens n’ont plus d’autre choix que de quitter le Liban », dans la mesure où cette résolution ôte désormais à la Syrie la couverture internationale que l’accord de Taëf lui avait donnée au Liban. « Le rôle de Damas à l’extérieur de ses frontières est terminé », a-t-il souligné. Contacté par L’Orient-Le Jour, le général Aoun a appelé la Syrie et le Liban à respecter la résolution, qui est conforme, selon lui, à la Déclaration des droits de l’homme, à la légalité internationale et aux législations libanaises. « Nul n’a le droit de s’y opposer, d’autant que le pouvoir syrien au Liban n’a aucune légalité », a-t-il indiqué. Le général Aoun a estimé que le fait de ne pas évoquer nommément la Syrie dans le cadre du texte onusien n’en atténue pas sa portée. « Il est désormais plus global, et englobe aussi les Gardiens de la révolution iranienne », a-t-il indiqué, estimant que l’absence de mesures visait à donner une « chance » supplémentaire, un délai de trente jours, à Damas. « Cette résolution manifeste la détermination de la communauté internationale à faire appliquer la 520, avec, en plus, l’adjonction de la clause sur les milices. Si les conditions de la 1599 ne sont pas appliquées dans les délais, cela conduira à une confrontation, à une escalade. Telle est mon analyse personnelle de la situation », a indiqué le général Aoun. « La seule solution, c’est que les Syriens quittent le Liban. La question présidentielle est secondaire. Ce qui est demandé à Damas, c’est qu’il mette fin à son occupation du Liban. S’il ne le fait pas, il court tout droit vers la confrontation », a-t-il souligné, estimant que « la Syrie veut annihiler le Liban ». Concernant la prorogation du mandat, le général en exil a estimé que « le régime n’aura pas de légitimité, parce qu’il ne peut y avoir de légitimité sous l’occupation ». Et que la plupart des députés, à travers leurs prises de position, « ont montré qu’ils n’ont aucune légitimité, puisqu’ils n’expriment pas les aspirations des Libanais ». Michel Aoun a enfin appelé les Libanais à « prendre garde aux tentatives de mobilisation à caractère communautaire à laquelle les SR et les Syriens pourraient recourir dans les jours qui viennent ». « Ils doivent prendre conscience de la situation, faire preuve d’unité nationale et continuer à exprimer leur refus de l’occupation syrienne », a-t-il conclu. M.H.G.
L’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, a déclaré, hier, qu’après le vote de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu, « les Syriens n’ont plus d’autre choix que de quitter le Liban », dans la mesure où cette résolution ôte désormais à la Syrie la couverture internationale que l’accord de Taëf lui avait donnée au...