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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses L’euro et le dollar hésitants sur des marchés sans direction

L’euro a évolué dans une marge étroite face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, alors que la détérioration de la situation de l’emploi aux États-Unis la semaine dernière n’a pas eu d’impact durable sur le billet vert. La monnaie unique, qui avait bondi jusqu’à 1,2125 $ juste après l’annonce que les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont progressé de 10 000 pour totaliser 343 000 au lieu de 335 000 comme attendu, a rapidement perdu une grande partie de ses gains ensuite. À cela aurait contribué la poursuite de la baisse des prix pétroliers malgré les sabotages de 8 oléoducs dans le sud-ouest de Bassora, réduisant les exportations irakiennes de moitié. Plus tôt dans la matinée, la devise européenne avait souffert de la baisse de l’indice IFO mesurant le climat des affaires en Allemagne de 95,60 points en juillet à 95,30 points en août, soulignant la fragilité de la reprise dans la première économie de la zone euro. Cela d’autant que ce développement confortait dans leur analyse ceux qui pensaient que la BCE va laisser ses taux d’intérêt inchangés jusqu’à la fin de l’année malgré la hausse de 6,2 % des prêts au secteur privé dans cette zone en juillet sur un an contre 6 % en juin et la croissance de la masse monétaire européenne (M3) de 5,5 % contre 5,4 % pendant la même période. Pourtant, les opérateurs, qui misent toujours sur un prochain relèvement du principal taux directeur de la Fed à plus de 1,50 % en septembre, ont estimé devoir rester sur la défensive avant la publication aujourd’hui de la 2e estimation du PIB américain au second trimestre et de l’indice de confiance des consommateurs dans l’économie aux États-Unis en août établi par l’Université du Michigan qui pourraient avoir un impact sur le dollar. Dans cette attente, l’euro s’est finalement négocié à New York sur un ton hésitant à 1,2105 $ contre 1,2085 $ la veille, en légère hausse de 0,17 %. Irrégularité de la Bourse US et hausse des européennes La Bourse US était mitigée hier dans une atmosphère très calme typique de la fin de l’été. Mais il n’en demeure pas qu’on a relevé une certaine résistance à la baisse dans de faibles volumes, de nombreux investisseurs étant sur la touche avant la publication aujourd’hui de nouvelles statistiques US et un discours du président de la Fed, Alan Greenspan, à Jackson Hole (Wyoming) sur la croissance et l’inflation aux États Unis. En revanche, les Bourses européennes sont parvenues à augmenter leurs gains malgré l’ouverture en baisse des marchés US. Elles ont été rassurées par la nouvelle détente du brut qui a relégué au second plan le repli de l’indice allemand IFO. Ainsi, tous les secteurs liés au pétrole (industrie automobile, sociétés d’aviation et de tourisme) ont été les principaux bénéficiaires, les opérateurs comprenant que les risques d’effondrement de l’économie étaient largement exagérés, appréciant le recul du brut et considérant que la situation en Irak va se normaliser. À la Bourse de Beyrouth la tendance de la cote est restée suspendue à la poursuite de la baisse des actions A et B de Solidere de 7,48 $ à 7,24 $ et de 7,37 $ à 7,27 $ respectivement. Élie KAHWAGI


L’euro a évolué dans une marge étroite face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, alors que la détérioration de la situation de l’emploi aux États-Unis la semaine dernière n’a pas eu d’impact durable sur le billet vert. La monnaie unique, qui avait bondi jusqu’à 1,2125 $ juste après l’annonce que les demandes hebdomadaires d’allocations...