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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour Souhaid, toutes les opinions devraient s’exprimer avec la même franchise Les « dix commandements » joumblattistes appréciés, dans la forme, par les anti-reconduction

Notamment apprécié par l’opposition dans sa forme, le document en dix points élaboré par le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt et publié jeudi a relancé, une fois de plus, le débat sur l’échéance présidentielle. Membre du Rassemblement de Kornet Chehwan, le député Farès Souhaid a félicité le leader druze pour son initiative, affirmant ainsi que « toutes les forces politiques devraient exposer leurs opinions avec la même franchise ». M. Souhaid a néanmoins souligné son opposition aux idées de M. Joumblatt concernant notamment la résistance. Il a souhaité que « la résistance renonce progressivement à s’impliquer dans la région », notamment dans les événements en Palestine et en Irak, contrairement aux vœux de M. Joumblatt. D’autre part, concernant les relations libano-syriennes, le député du Kesrouan a déclaré : « Toutes les forces politiques, qu’elles aient contribué ou non à l’édification de l’État, doivent reconnaître que l’accord de Taëf qui régit ces relations n’a pas été appliqué ». Selon lui, ces questions étant sujets à polémique dans le pays, il revient au prochain président de la République de les poser pour être débattues, au sein des institutions en particulier. De son côté, Samir Frangié a estimé que le document du PSP a mis l’accent sur l’importance d’une « libanisation de l’échéance présidentielle ». Il a en outre affirmé que le chef de l’État a encore « un rôle essentiel à jouer aujourd’hui. Il ne devrait pas se contenter de renoncer à un renouvellement de son mandat, il lui incombe aussi d’assurer les conditions adéquates pour une bonne transition », a ajouté M. Frangié. Réitérant son hostilité à tout amendement constitutionnel en vue d’une reconduction du mandat Lahoud, le PNL a souhaité pour sa part que l’élection présidentielle induise « un changement radical » impliquant la formation d’un gouvernement de transition chargé d’organiser des législatives intègres. Un gouvernement d’entente serait constitué après ces élections, en vue d’une véritable réconciliation nationale. Pour le Bloc national, il revient au prochain président de déployer l’armée à la frontière, de réclamer de Damas le retrait de ses troupes du Liban, d’œuvrer pour l’élaboration d’une nouvelle loi électorale et de promouvoir l’indépendance de la justice. Par ailleurs, l’ancien député Camille Ziadé a estimé que les chances d’une reconduction s’amenuisaient, car il devient difficile pour la Syrie de faire abstraction de l’opposition à une telle mesure de la « quasi-unanimité » des Libanais. M. Ziadé a, en outre, imputé au président Lahoud la responsabilité de l’échec du dialogue syro-chrétien, avant de rappeler le caractère « répressif » de ce mandat.
Notamment apprécié par l’opposition dans sa forme, le document en dix points élaboré par le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt et publié jeudi a relancé, une fois de plus, le débat sur l’échéance présidentielle.
Membre du Rassemblement de Kornet Chehwan, le député Farès Souhaid a félicité le leader druze pour son initiative, affirmant ainsi que «...