Rechercher
Rechercher

Actualités

Liban-Italie - Fernando Cassini s’est entretenu hier avec Lahoud, Berry et Hariri Nous ne voulons pas combattre l’islam, déclare le chef du Législatif italien

Le chef du Parlement italien, Fernando Cassini, a affirmé hier que le monde vit aujourd’hui une situation particulièrement difficile, tout en insistant sur la nécessité de promouvoir le dialogue entre les religions. « Nous voulons lutter contre le terrorisme, ce qui ne veut pas dire que nous voulons combattre l’islam », a-t-il encore précisé. M. Cassini s’est entretenu en soirée avec le président de la République, le général Émile Lahoud. Celui-ci a réitéré à cette occasion les constantes de la politique étrangère du Liban et insisté sur le rôle que l’Union européenne est susceptible de jouer dans le règlement du conflit israélo-arabe. Il a notamment imputé à l’État hébreu la responsabilité de la crise dans la région en raison de ses agressions incessantes contre les territoires palestiniens et ses menaces prenant pour cibles le Liban et la Syrie. M. Lahoud a ajouté qu’Israël profite de la période électorale aux États-Unis pour faire pression sur l’Administration américaine et entraver toutes les initiatives de paix arabes et européennes. De son côté, le chef du Législatif italien a souligné l’importance d’une coopération entre les pays arabes, l’Europe et les États-Unis en vue de trouver une solution à la crise dans la région. Selon lui, le rôle politique de l’Europe au Moyen-Orient est aussi important que son rôle économique. M. Cassini était arrivé vers 13h à l’AIB pour une visite officielle de 24 heures. Reçu à Aïn el-Tiné par son homologue Nabih Berry, en présence des députés Nasser Kandil, Yeghia Djerdjian, Ayman Choukair, et de l’ambassadeur d’Italie Franco Mistretta, M. Cassini a notamment déclaré à l’issue de l’entretien : « Nous voulons promouvoir la coopération et le dialogue avec les Arabes et les musulmans. Nous appuyons aussi la présence de l’Onu en Irak », avant de poursuivre : « Nous réalisons parfaitement que le règlement de ce problème nécessite la contribution de tous dans le cadre des Nations unies. Nous savons également que le problème palestinien est lié au problème irakien. » D’où, selon lui, l’importance d’un règlement du conflit israélo-arabe « garantissant la création d’un État palestinien et la sécurité d’Israël », et la nécessité d’œuvrer simultanément en vue de rétablir le calme en Irak. Au terme de l’entretien, M. Berry a donné dans sa résidence de Aïn el-Tiné un déjeuner en l’honneur de son homologue italien. M. Cassini devait s’entretenir vers 16h avec le Premier ministre Rafic Hariri, puis avec le président de la République, le général Émile Lahoud, avant de regagner son pays en soirée.
Le chef du Parlement italien, Fernando Cassini, a affirmé hier que le monde vit aujourd’hui une situation particulièrement difficile, tout en insistant sur la nécessité de promouvoir le dialogue entre les religions. « Nous voulons lutter contre le terrorisme, ce qui ne veut pas dire que nous voulons combattre l’islam », a-t-il encore précisé.
M. Cassini s’est entretenu...