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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence de la République - Le chef de l’État reçoit les membres fondateurs de l’ UCP Lahoud : La paix véritable est celle qui repose sur la justice

C’est sur la nécessité d’un changement radical de mentalité dans la manière d’aborder le service public que le chef de l’État a insisté hier, devant ses visiteurs, tout en exprimant sa conviction que les nouvelles générations de Libanais, qui ont goûté à l’amertume des confrontations civiles sanglantes et qui ont été témoins de l’effondrement de l’État et des institutions, n’accepteront pas que cette situation se perpétue. Les jeunes générations aspirent au changement, a affirmé en substance le président Émile Lahoud, à un État juste et fort, dont les dirigeants seraient désintéressés et agiront en toute conscience pour le bien de leur pays. Ces avis, c’est en présence d’une délégation de l’Union catholique de la presse – section Moyen-Orient, que le chef de l’État les a exprimés. L’association a entamé hier un congrès de deux jours axé sur le développement des moyens de communication catholiques. Aux membres de la délégation, le chef de l’État a renouvelé le credo du pape qui fait du Liban « un modèle pour le monde » d’un pays bâti sur le dialogue et la compréhension entre diverses cultures. Mais le président Lahoud a insisté aussi sur la nécessité pour tous les États du Moyen-Orient, et pour le monde entier, de savoir que « la paix véritable est celle qui repose sur la justice, le droit et l’égalité », et non celle qui repose sur la force des armes. Cette paix, a-t-il dit, viendra du respect et de l’application des résolutions internationales. Pour le chef de l’État, la position du Liban sur ces questions vitales n’a pas changé. Le président Lahoud a condamné l’unilatéralisme, qui se résume en fait dans le recours à la manière forte. Enfin, le chef de l’État a souligné l’importance des moyens de communication sociale pour la généralisation d’une culture de la paix juste, face aux campagnes des médias inféodés au lobby sioniste et aux puissances financières « qui tentent de dénaturer les faits, de détourner l’attention de l’opinion des justes causes arabes et de faire passer le blanc pour le noir ». L’Union catholique de la presse est une association privée qui regroupe non seulement des journalistes, mais aussi des intellectuels, des professeurs d’université et des chercheurs, a expliqué au chef de l’État le professeur Adib Nagib, vice-président de la section Moyen-Orient de l’UCP (anciennement, UCIP). Le congrès regroupe des intellectuels des pays suivants : Liban, Syrie, Égypte, Irak et Jordanie. Ont également pris la parole, en présence du chef de l’État, le secrétaire général de l’UCP, le père Tony Khadra, et le professeur Anis Moussallem. Par ailleurs, le chef de l’État a reçu un message du président algérien Abdel Aziz Bouteflika et pris connaissance, de la bouche de l’ambassadeur d’Algérie, de l’état des préparatifs de l’exposition culturelle et économique que l’Algérie organise au Biel, du 14 au 18 juin. Le président Lahoud a également reçu l’ancien chef de gouvernement, Rachid el-Solh, avec lequel il a notamment été question de l’attentat terroriste de Damas. Le père Marwan Tabet, secrétaire général des écoles catholiques, a ensuite informé le président Lahoud de la décision des écoles catholiques de mettre à la disposition du ministère de l’Éducation nationale 1 200 enseignants, pour concourir à la correction des examens officiels. Enfin, avec l’ambassadeur de la République tchèque, M. Lahoud a passé en revue le programme de la visite officielle que le président tchèque effectue au Liban à partir de lundi prochain.
C’est sur la nécessité d’un changement radical de mentalité dans la manière d’aborder le service public que le chef de l’État a insisté hier, devant ses visiteurs, tout en exprimant sa conviction que les nouvelles générations de Libanais, qui ont goûté à l’amertume des confrontations civiles sanglantes et qui ont été témoins de l’effondrement de l’État et...