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À Hadeth, trois listes croiseront le fer

Trois listes croiseront le fer à Hadeth, un village qui compte près de 12 500 électeurs (8 500 maronites, 2 000 orthodoxes, 1 000 catholiques, 500 chiites et 500 sunnites), soit 10 % du nombre total des électeurs de la région de Baabda. Sur le plan symbolique, Hadeth se trouve à l’ouest du palais présidentiel, et elle passe pour être un bastion de l’opposition, notamment pro-Camille Chamoun et pro-Michel Aoun, selon M. Georges Haddad, cadre du Courant patriotique libre (CPL-aouniste) et candidat à l’un des sièges du conseil municipal. M. Haddad analyse la prochaine bataille de Hadeth sous trois angles différents. D’abord, elle se déroule dans la foulée de la partielle de Baabda-Aley, qui a opposé l’an dernier Hikmat Dib à Henri Hélou. Or, selon M. Haddad, si M. Dib est arrivé en tête à Hadeth, le conseil municipal a œuvré pour le député Hélou. Selon lui, « près de 20 millions de LL ont été dépensés par le conseil durant la partielle de Baabda-Aley ». Ensuite, dit-il, le conseil municipal sortant n’a pas réussi à assurer les services nécessaires aux habitants du village. Ainsi, les problèmes d’eau persistent, et il n’y a toujours pas d’école publique malgré l’importance d’un tel bâtiment, poursuit M. Haddad. Mais le plus important pour lui, c’est « les attaques programmées pour modifier l’identité de Hadeth, pour la transformer en Mreïjé II ou en Haret Hreik II », à travers l’octroi anarchique par le conseil municipal de permis de construire, notamment à un certain Ali Abou Taam. « Nous sommes pour la convivialité, mais là, il n’est plus question de convivialité. La convivialité suppose deux parties », dit-il. Les trois listes La liste de la Solidarité avec les jeunes de Hadeth regroupe des cadres. Elle est formée entre autres de deux médecins, trois avocats et six ingénieurs. Cette liste, qui regroupe MM. Maurice Cherfane, Élias Khalil, Sami Jamous, Georges Najm, Sleimane Abi Rizk, Charbel Tarraf, Georges Aoun, Georges Haddad, Maroun Dib, Michel Sawma, Alain Mattar, Élias Haddad, Nada Berberi, Fady Dawalibi, Ibrahim Berberi, Salah el-Khoury et Saïd Chebli, est appuyée par le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), des opposants kataëb et des sympathisants du Parti national libéral. Elle n’a pas de président, parce qu’elle fonctionne en « team work ». M. Haddad affirme pour sa part que l’équipe travaille ensemble depuis six ans et qu’elle a fini par constituer une sorte de « shadow cabinet » à Hadeth. L’un des objectifs de la liste est de « réconcilier éthique et politique, qui doivent absolument aller de pair, à commencer par l’action municipale, laquelle doit reposer sur la sincérité, la crédibilité et la transparence ». La deuxième liste est emmenée par le chef du conseil municipal sortant, Antoine Karam. Elle regrouperait notamment des sympathisants FL, un membre du conseil politique du parti Waad et des proches du chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni. Enfin, la troisième liste est présidée par le général à la retraite Nadim el-Asmar. Elle regroupe un candidat proche du Parti syrien national social, Ziad Haddad, et des candidats issus des différentes familles locales. M.H.G.
Trois listes croiseront le fer à Hadeth, un village qui compte près de 12 500 électeurs (8 500 maronites, 2 000 orthodoxes, 1 000 catholiques, 500 chiites et 500 sunnites), soit 10 % du nombre total des électeurs de la région de Baabda.
Sur le plan symbolique, Hadeth se trouve à l’ouest du palais présidentiel, et elle passe pour être un bastion de l’opposition, notamment...