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MUNICIPALES - Le ministre des Télécoms a présenté hier les candidats qu’il parraine La « liste de Jbeil » n’est pas une coalition politique éphémère, affirme Cardahi

Lors d’une conférence de presse donnée hier à son domicile, à Jbeil, le ministre Jean-Louis Cardahi a annoncé en personne la formation de la « liste de Jbeil » qu’il parraine, et qui se présentera aux municipales de dimanche. Les quinze candidats de cette liste sont les suivants : Agop Karabetian, Émile Boutros Koueik, Élie Zakhia Malhamé, Boutros Antoine Akra, Gergi Élias Khoury, Julien Badro Zgheib, Hassan Abdel Hadi Lakkis, Dany Antoine Merhi, Raphaël Joseph Sfeir, César Boutros Hajj, Samir Émile Cardahi, Imad Yaacoub Khalifé, Fadi Hassan Haïdar, Naoum Maurice Bassil et Wadih Ghantous Saliba. S’adressant aux électeurs de la ville, M. Cardahi a notamment affirmé au début de sa conférence : « C’est votre participation massive au scrutin, le 2 mai, qui garantira l’accession au pouvoir d’une équipe de travail homogène, d’experts et de gens intègres qui réaliseront vos aspirations. » Mettant l’accent par ailleurs sur le fait que le Conseil municipal sortant a réussi à dépasser les querelles politiques stériles, en privilégiant le développement de la ville, le ministre des Télécommunications a ajouté : « La “liste de Jbeil” est constituée d’un groupe de jeunes qui se sont engagés dans le service public, et qui incarnent en même temps les rêves, les aspirations des jeunes de Jbeil et leur attachement au progrès ». Et de conclure : « La “liste de Jbeil” n’est pas une simple coalition politique éphémère. Elle est une équipe de travail unie par des objectifs, une vision et une volonté au service de la ville et de ses habitants. Enfin, cette liste est porteuse d’un projet de développement complet qu’elle est déterminée à appliquer en toute abnégation. » La veille déjà, M. Cardahi avait clarifié certaines de ses positions, et répondu à ses détracteurs qui l’accusent notamment de s’ingérer dans les élections municipales de Jbeil. Il avait déclaré à ce sujet : « D’aucuns me reprochent d’être ministre et d’intervenir dans ce scrutin. En réalité, je ne fais que m’occuper de ma ville, et l’on aurait pu m’accuser d’entretenir des visées politiques si j’avais interféré dans une autre région. » Et de préciser : « Ce sont des alliances familiales qui caractérisent la “liste de Jbeil” (...) et nous n’avons besoin d’aucune tutelle de l’extérieur de notre ville. » Pour en revenir à la journée d’hier, lors d’une rencontre avec les habitants de Jbeil, en présence des édiles de la ville, le ministre a rappelé qu’il était la cible d’une cabale médiatique depuis plus de deux ans. Abordant ensuite le sujet des municipales, il a déclaré : « Quand j’étais pris par le dossier des télecommunications qui concerne tous les Libanais, d’aucuns ont cru que la scène de Jbeil était libre et qu’ils pouvaient s’y mouvoir sans problème. » Faisant ainsi allusion aux listes rivales dans la ville, M. Cardahi les a invitées à « jouer sur une autre scène », avant d’estimer que le conseil municipal sortant a « réalisé 72 % de son programme d’action élaboré il y a six ans ». En réponse aux questions de l’assistance, le ministre a ensuite évoqué des questions de politique générale et nationale. Il a d’abord indiqué que sa propre ligne de conduite se basait sur « l’entente, l’ouverture et la défense du droit », et donc sur d’autres critères que ceux de « la politique traditionnelle ». « Cette ligne a dérangé beaucoup de personnes qui souhaitent s’en tenir aux méthodes traditionnelles de gouvernement », a ajouté M. Caradahi, avant d’affirmer que « le choix de la démission est le plus simple ». « Mais il est aussi négatif », a-t-il souligné, tout en se référant à sa propre expérience du pouvoir : « Pendant plus de trois ans, j’ai mené une lutte très difficile (à l’intérieur du gouvernement) et la solution de facilité aurait été de présenter ma démission », a ainsi déclaré le ministre des Télécoms, avant d’appeler tout Libanais responsable à « opter pour la lutte à l’intérieur du pouvoir ». Se disant, d’autre part, soucieux de la préservation de l’équilibre confessionnel et de la coexistence à Jbeil, M. Cardahi a évoqué la crise économique qui sévit dans le pays, déclarant à ce sujet : « Les conflits axquels nous assistons au sein du pouvoir tournent autour du concept du développement économique du Liban et de son avenir. » Il a précisé que lui-même était persuadé de l’insuffisance du secteur des services dans le processus de développement. Le ministre a rappelé dans ce cadre que le secteur industriel à Chypre, qui est pourtant considéré comme le pays touristique par excellence, constitue 30 % du produit intérieur brut chypriote, alors qu’au Liban, il constitue à peine 17 % du PIB. D’où, selon lui, la nécessité d’œuvrer au développement de tous les secteurs de l’économie.
Lors d’une conférence de presse donnée hier à son domicile, à Jbeil, le ministre Jean-Louis Cardahi a annoncé en personne la formation de la « liste de Jbeil » qu’il parraine, et qui se présentera aux municipales de dimanche. Les quinze candidats de cette liste sont les suivants : Agop Karabetian, Émile Boutros Koueik, Élie Zakhia Malhamé, Boutros Antoine Akra, Gergi...