On passe sur l’impression macabre qu’instille dans l’âme du promeneur matinal cette chandeleur,...
Actualités - OPINION
Généreuse municipalité
Par I. J., le 22 avril 2004 à 00h00
On veut bien être comme des despotes : éclairés. Mais trop de lumière tue les Lumières, couinait Voltaire. Peur sur la ville ? Des rues, des avenues y sont illuminées a giorno, la nuit. Et a contrario, en plein jour. Depuis plus d’un an, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
On passe sur l’impression macabre qu’instille dans l’âme du promeneur matinal cette chandeleur, cette procession blafarde, étrange, de lumignons orange.
Pour songer à cette insulte supplémentaire, en sus du clinquant ostentatoire des riches en goguette, faite à notre commune pauvreté par ce gaspillage insensé.
Qui décuple pratiquement le coût d’entretien du réseau électrique urbain. En effet, selon un expert, la dépense passerait ainsi de quelque 350 millions de livres par an à plus de trois milliards.
Deux millions de dollars. De quoi nourrir (le ressentiment de) 500 familles. Qui préféreraient alors ne plus être éclairées. Même si elles sont à la rue.
J. I.
On veut bien être comme des despotes : éclairés. Mais trop de lumière tue les Lumières, couinait Voltaire. Peur sur la ville ? Des rues, des avenues y sont illuminées a giorno, la nuit. Et a contrario, en plein jour. Depuis plus d’un an, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
On passe sur l’impression macabre qu’instille dans l’âme du promeneur matinal cette chandeleur,...
On passe sur l’impression macabre qu’instille dans l’âme du promeneur matinal cette chandeleur,...
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts