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7 août 2001 - Cessation des poursuites contre un militant Le courant aouniste n’est pas « une association secrète interdite », selon la justice

Dans la lignée du jugement rendu en février par le magistrat Hani Habbal – qui avait estimé que les investigations dont faisaient l’objet, depuis près de trois ans, 11 partisans aounistes et FL accusés après les événements d’août 2001 d’« appartenir à un parti non autorisé » et d’« avoir manifesté pour semer le trouble sur la voie publique », étaient « nulles et non avenues » –, le juge unique statuant en matière pénale à Beyrouth, Fawzi Khamiss, a décidé de cesser les poursuites contre un ancien responsable estudiantin du courant aouniste, Fady Jreissati, poursuivi lui aussi depuis août 2001. Fady Jreissati, à l’époque vice-président de la section estudiantine du CPL (Courant patriotique libre, aouniste), avait été interpellé et tabassé le 9 août 2001 par les services de renseignements devant le Palais de justice. Il était poursuivi depuis pour « appartenance à un parti clandestin et troubles sur la voie publique ». Dans son jugement, Me Khamiss a indiqué que M. Jreissati « fait partie des partisans du courant de pensée politique fidèle au général Michel Aoun, lequel est un courant politique qui n’est pas interdit et qui agit en toute liberté sur le territoire libanais ». Ce courant « a participé dernièrement à des échéances électorales, proclamant des positions relatives à la situation interne au Liban. Il a des responsables connus sur le plan local, dont les noms ont été repris dans les médias. Certains d’entre eux ont même participé à des émissions télévisées ou radiophoniques et ont donné des entretiens à la presse, au cours desquels ils ont exprimé leur point de vue. Ce qui infirme par conséquent l’expression organisation secrète pour désigner le CPL auquel appartient le prévenu », a poursuivi Me Khamiss. Dans la deuxième partie du jugement, le magistrat a indiqué que le rassemblement devant le Palais de justice, le 9 août, était pacifique et que certains « éléments en civil non identifiés » avaient frappé les protestataires, provoquant l’intervention des forces de l’ordre. Il a enfin indiqué que rien ne prouvait que M. Jreissati avait troublé l’ordre public ou qu’il avait l’intention de le faire.
Dans la lignée du jugement rendu en février par le magistrat Hani Habbal – qui avait estimé que les investigations dont faisaient l’objet, depuis près de trois ans, 11 partisans aounistes et FL accusés après les événements d’août 2001 d’« appartenir à un parti non autorisé » et d’« avoir manifesté pour semer le trouble sur la voie publique », étaient «...