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L’hommage français à la production libanaise

Dans le cadre de la coopération entre la Fondation René Moawad et Olivier & Co visant à réaliser un projet oléicole dans la région haute du Batroun et l’exposition «Les hommes de l’olivier», qui se poursuivra à Bercy Village, à Paris, jusqu’au 3 mai, la journée du 30 mars a été consacrée à l’huile d’olive libanaise. Une journée qui a été notamment marquée par une présentation de Mme Nayla Moawad, présidente de la fondation, du projet en question, d’autant que le secteur oléicole représente plus de 22% de la superficie des terres cultivées au Liban. «L’histoire du Liban est fortement liée à l’histoire de l’olivier, note Mme Moawad, mais comme tout le reste, le secteur oléicole passe par une forte crise. Les raisons sont diverses : coûts de production élevés, inégalité des résultats, adoption par les agriculteurs de mauvaises pratiques et forte concurrence des produits syriens introduits au Liban sans aucune surveillance et à des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués au Liban. Enfin, et surtout, un manque de contrôle de la qualité, ce qui ne pouvait que défavoriser toute tentative d’exportation de notre huile vers l’Europe ou les États-Unis. » Un constat difficile qui, selon Mme Moawad, pose plusieurs questions: Est-il possible, d’un côté, de redynamiser ce secteur et améliorer les conditions de vie des petits agriculteurs libanais, et d’un autre, de produire une huile de grande qualité, répondant aux normes et standards internationaux? «La réponse à ces questions, poursuit Mme Moawad, nous a été donnée par la rencontre avec une autre passion, celle d’Olivier Baussan dont le seul prénom était une prédestination à cette histoire d’amour entre lui et l’olivier (...) et qui, à travers une société commerciale en plein essor, a su donner une dimension sociale et de développement économique, prouvant qu’on peut faire de l’argent, du social et du beau à la fois.» «Il y a enfin la passion de Jean-Marie Baldassari, dépêché sur les lieux en éclaireur, qui a su saisir en premier l’importance de sa mission, de son assistance technique auprès des ingénieurs agronomes locaux et qui a compris comment les diriger pour aider la production à partir du plant d’olivier jusqu’à la commercialisation de l’huile d’olive, qui doit être un jus d’olive, comme il l’a bien dit aux agriculteurs», souligne Mme Moawad, qui conclut: «Nos passions en partage ont créé une formidable dynamique à travers tout le Liban. Non seulement l’olivier a repris toute la noblesse de sa vocation, mais l’agriculteur libanais a bien compris le message: donner à la terre et à l’arbre un traitement de qualité et il lui sera rendu un produit de qualité. L’huile du Liban trône dans les soixante boutiques O&Co à travers le monde. En la goûtant ce soir, on peut comprendre que le pari O&Co et la Fondation René Moawad est gagné.» Car la soirée du 30 a été baptisée « La nuit des mezzés ». En effet, le chef libanais Joe Barza, du restaurant The Chase, et quinze maîtres-queux français ont concocté un dîner composé principalement de mezzés froids à base d’huile d’olive. Au menu, auquel étaient conviées près de 300 personnes, et qui comprenait notamment des feuilles de vigne et de blette, des courgettes et des aubergines farcies à l’huile, de la kebbé au potiron, du borghol (blé concassé) à la tomate garni d’une tapenade d’olive, ainsi que des brochettes de poulet à l’huile d’olive, des fraises confites à l’huile d’olive, etc.
Dans le cadre de la coopération entre la Fondation René Moawad et Olivier & Co visant à réaliser un projet oléicole dans la région haute du Batroun et l’exposition «Les hommes de l’olivier», qui se poursuivra à Bercy Village, à Paris, jusqu’au 3 mai, la journée du 30 mars a été consacrée à l’huile d’olive libanaise. Une journée qui a été notamment marquée...