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Actualités - CHRONOLOGIE

Chamoun : Rien ne semble sur la bonne voie entre Bkerké et Damas

Le président du PNL, Dory Chamoun, a souligné avant-hier samedi aux micros de la LBCI qu’il était désormais temps que les batailles électorales au sein des municipalités « deviennent des batailles politiques », tout en établissant un distinguo essentiel à ses yeux : le chef du PSP, Walid Joumblatt, et lui-même sont tout à fait d’accord sur la politique à suivre au Chouf, « mais pas sur la politique nationale ». Prié de commenter les certitudes de ceux qui pensent que la présence syrienne empêche une nouvelle guerre au Liban, Dory Chamoun a tout d’abord tenu à totalement écarter, et « par conviction profonde », le spectre d’un éventuel retour à la guerre. « Ceux qui tiennent ce genre de propos sont ceux qui tirent profit et intérêt de la présence syrienne, ceux qui, d’ailleurs, justifient leur présence au pouvoir bien plus qu’ils ne justifient cette présence étrangère. Ces gens-là vont continuer à hurler sur tous les toits que sans la Syrie, l’avenir du Liban serait totalement flou, que les Libanais vont recommencer à s’égorger les uns les autres. Ce genre de propos est du pur mensonge », a-t-il martelé. Interrogé enfin sur les rumeurs faisant état de rapports positifs entre Bkerké et Damas, Dory Chamoun a indiqué que « rien ne semble sur la bonne voie ». « Si la Syrie souhaite réellement se réconcilier avec le patriarche Sfeir et avec ceux qu’il représente, il faudrait qu’elle prenne en compte un facteur essentiel : son retrait du Liban. Pas seulement de ses forces armées, mais un retrait en bonne et due forme qui mettrait un terme à son ingérence dans les affaires libanaises, afin que chacun des deux pays retrouve sa libre décision, sa souveraineté, le respect de l’autre et les rapports de bon voisinage. C’est tout ce que nous demandons », a conclu Dory Chamoun.
Le président du PNL, Dory Chamoun, a souligné avant-hier samedi aux micros de la LBCI qu’il était désormais temps que les batailles électorales au sein des municipalités « deviennent des batailles politiques », tout en établissant un distinguo essentiel à ses yeux : le chef du PSP, Walid Joumblatt, et lui-même sont tout à fait d’accord sur la politique à suivre au...