Parlement Berry redit son très vif mécontentement à l’égard du gouvernement

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a réitéré hier son vif mécontentement au sujet du travail et des performances d’un gouvernement qui néglige totalement, selon lui, les nombreux dossiers urgents de l’heure, qui restent toujours bloqués sous le fallacieux prétexte de l’échéance présidentielle qui approche à grands pas. Donnant comme exemple les problèmes des enseignants contractuels du service public ou ceux des médecins et des hôpitaux, il a affirmé que le gouvernement est « non seulement incapable, mais il est en train, pour de nombreuses raisons, de faillir à ses devoirs et à ses responsabilités, à commencer par l’absence de toute cohésion interne ». Enfin, M. Nabih Berry a estimé qu’il n’y a absolument aucun lien entre l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire et l’échéance présidentielle. Le n° 2 de l’État s’exprimait, comme chaque mercredi, devant des députés venus évoquer avec lui les sujets de l’heure : Nader Succar, Ali el-Khalil, Ghazi Zeayter, Massoud Houjeïry, Mohammed Hajjar, Jean Oghassepian, Antoine Khoury, Walid Eido, Gebrane Tok, Kayssar Moawad, Atef Majdalany, Élie Aoun, Abdallah Cassir, Bahia Hariri, Abdel-Latif Zein, Alaeddine Terro, Kassem Hachem, Béchara Merhej, Georges Kassarji, Marwan Farès, Fayçal Daoud et Yassine Jaber. Nabih Berry s’était auparavant rendu à Baabda, comme tous les mercredis, pour un entretien avec le chef de l’État, Émile Lahoud.