Cellulaire - Le directeur général de la MTC koweïtienne bientôt à Beyrouth Barrak : Nous espérons prendre en charge LibanCell dès la fin mai

Après avoir obtenu l’adjudication pour la prise en charge de la société LibanCell dans le cadre de l’appel d’offres lancé par le ministère des Télécommunications, la MTC koweïtienne entamera dès la semaine prochaine ses contacts préliminaires pour passer à la phase exécution. Le directeur général de la société, M. Saad Barrak, arrivera à Beyrouth en début de semaine pour tenir les réunions de coordination nécessaires. La société koweïtienne ne cache pas sa satisfaction d’avoir obtenu l’adjudication, surtout après le premier appel d’offres lancé au Liban et qui avait découragé toutes les sociétés étrangères à y participer. Au Koweït, où sa société fêtait hier son millionième abonné, M. Barrak a déclaré qu’il comptait offrir de nouveaux services aux abonnés libanais dans le but d’améliorer les prestations, tout en réduisant les coûts. À cet égard, il s’est déclaré étonné du coût élevé des cartes prépayées au Liban, par rapport à leur prix au Koweït ou dans les autres pays où la MTC est implantée. Il a même précisé qu’il comptait étudier sérieusement la réduction de ces prix, tout en planifiant d’obtenir 250 000 nouveaux abonnés dans un délai rapide. Rappelons que la MTC gère déjà le réseau cellulaire au Koweït, bien sûr, mais aussi à Bahreïn, en Irak et en Jordanie. Avec le Liban, son parc à s’élèvera plus de deux millions et demi d’abonnés dans le monde arabe. De plus, la société compte participer à l’appel d’offres pour la gestion du réseau cellulaire en Arabie saoudite et au sultanat d’Oman. C’est dire qu’elle est en train de s’imposer sur le marché arabe. M. Barrak a aussi déclaré qu’il espérait pouvoir commencer à faire fonctionner le réseau relevant de LibanCell dès la fin du mois de mai, en menant aussi rapidement que possible les réunions préparatoires. FTML proteste contre la forme de la notification d’une mise en demeure de Cardahi La société FTML, gérant le réseau de téléphonie mobile Cellis a adressé au procureur général du parquet financier, Khalil Rahal, une note protestant contre la forme dans laquelle le ministre des Télécommunications lui a demandé de respecter la clause de l’accord de transfert lui interdisant de disposer des avoirs du réseau qui sont propriété de l’État. « Rien, ni dans la pratique, ni du point de vue légal, ne justifie la note du ministre (…) et aucun crime ne justifie l’implication du parquet financier dans cette question », a affirmé FTML. C’est par une note de justice de M. Rahal, transmise par un agent des FSI, le capitaine Fady Hamed, accompagné de trois hommes en civil relevant de la brigade de lutte contre les crimes financiers et de deux fonctionnaires du ministère des Télécommunications, que FTML a été avisée de la mise en demeure du ministre des Télécommunications. FTML souligne que l’accord sur le transfert de propriété du réseau de la société à l’État, en date du 14 décembre 2002, définit clairement les avoirs du réseau qui appartiennent à l’État et ceux qui appartiennent à la société. Selon la société, le rappel devait lui être transmis par le ministre des Télécommunications en personne. La forme prise par le rappel « laisse croire que FTML a commis une infraction ou guette l’occasion de spolier les droits de l’État, ce qui est non seulement contraire à la vérité, mais vise à porter sciemment atteinte à la réputation de la société », affirme la note adressée à M. Rahal, qui exprime ses réserves à l’égard de la forme dans laquelle le rappel lui a été adressé et son attachement exclusif au mécanisme qui gère un éventuel conflit entre elle et l’État, prévu dans l’accord de transfert.