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Mise au point contradictoire de la Sûreté générale
le 08 avril 2004 à 00h00
En réponse à M. Nabih Berry, qui s’était indigné de ce que certaines personnalités aient été refoulées à l’AIB, la direction de la Sûreté générale a publié une mise au point passablement incohérente dans laquelle elle défend le principe de réciprocité. Prenant partie dans une question qui n’est pas de son ressort, la Sûreté générale affirme, en particulier, que si ce principe était respecté « beaucoup de pays dans le monde aurait allégé les conditions d’octroi de visas d’entrée aux Libanais aujourd’hui humiliés aux portes des ambassades ». Et de noter que les Libanais ne peuvent se rendre dans aucun pays du monde, à l’exception de la Syrie, sans un visa d’entrée.
Là où le communiqué de la Sûreté se montre incohérent, c’est quand il précise qu’un étranger qui se présente aux frontières ou à l’AIB avec un passeport ordinaire, mais sans visa, est interdit d’entrée, « qu’il soit fils de président ou visiteur ordinaire », tout en affirmant, un peu plus loin, que le régime des visas adopté par le Liban permet l’octroi de visas d’entrée à l’arrivée aux frontières des ressortissants étrangers, à l’exception des nationaux de pays exportateurs de main-d’œuvre.
En réponse à M. Nabih Berry, qui s’était indigné de ce que certaines personnalités aient été refoulées à l’AIB, la direction de la Sûreté générale a publié une mise au point passablement incohérente dans laquelle elle défend le principe de réciprocité. Prenant partie dans une question qui n’est pas de son ressort, la Sûreté générale affirme, en particulier, que si ce...
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