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Actualités - CHRONOLOGIE

SOCIAL - La centrale syndicale se défend d’être responsable des événements de Hay el-Sellom La CGTL et les chauffeurs de taxi toujours déterminés à faire la grève

Les syndicats restent déterminés à faire la grève les 29 et 30 juin, si le dialogue engagé avec le gouvernement n’aboutit pas. La CGTL et la Fédération des syndicats de chauffeurs de taxi sont revenus hier à la charge, réaffirmant leur attachement à leurs revendications. Présidé par M. Ghassan Ghosn, le conseil exécutif de la CGTL a tenu hier une réunion au cours de laquelle il a fait le point de la situation, évaluant les événements qui ont marqué la journée du 27 juin, lorsque des accrochages se sont produits entre l’armée et des manifestants à Hay el-Sellom et passant en revue les démarches à suivre à l’avenir, pour obtenir la réalisation de ses revendications. Celles-ci s’articulent autour de la nécessité de ramener à 15 000 livres le prix du bidon d’essence, de réduire les prix de l’ensemble des dérivés pétroliers et de réajuster les salaires gelés depuis 1996. Selon la CGTL, « le pouvoir d’achat des Libanais s’est sensiblement érodé depuis cette année, avec l’accroissement des coûts des biens de consommation, des services médicaux, pédagogiques, des loyers et des prix des médicaments, sans compter les taxes et les impôts qui ont augmenté de 30 % ». Concernant les événements de Hay el-Sellom, le conseil exécutif de la centrale syndicale a insisté sur le fait qu’il n’en assume pas la responsabilité. Il a aussi fait remarquer que de nombreux courants et personnalités se sont démarqués du mouvement de protestation, « sachant que lorsqu’elle l’avait organisé, la centrale syndicale avait pris soin de se concerter et de coordonner avec les différents partis et courants politiques, ainsi qu’avec les syndicats et les organismes économiques. De plus, elle avait lancé son appel à la grève lors d’une rencontre nationale syndicale au cours de laquelle tous les participants avaient jugé nécessaire d’organiser un mouvement revendicatif afin d’en finir avec l’injustice dont la population est victime en l’absence d’une politique économique et sociale ». La CGTL a également insisté sur le fait qu’elle a appelé à la grève « non pas en tant qu’entité indépendante, mais en sa qualité d’organisme regroupant tous les syndicats et sur base des résultats des réunions tenues avec les représentants des travailleurs au sein de la centrale syndicale ». Rappelant qu’elle a pris part aux contacts effectués pour circonscrire les événements de Hay el-Sellom et qu’elle est opposée à toute atteinte à l’armée, elle a mis l’accent sur le fait qu’elle est le porte-parole des travailleurs. La centrale syndicale a en outre affirmé qu’elle considère toujours que « l’appel à la grève, aux manifestations et aux sit-in, ainsi que tous les moyens d’expression de l’opinion, garantis par la Constitution et les lois, se poursuivront ». Parallèlement, la Fédération des syndicats des chauffeurs de taxi a appelé les membres du syndicat et tous les travailleurs à œuvrer pour le succès de la grève générale des 29 et 30 juin, au cas où les revendications sociales n’aboutiraient pas. Réuni sous la présidence de M. Abdel Amir Najdé, le syndicat a réclamé à nouveau la baisse du prix des 20 litres d’essence à 15 000 livres, l’autorisation des véhicules roulant au mazout, dans les conditions de respect de l’environnement, et l’exemption des véhicules à plaque rouge de toutes les taxes douanières et administratives. La fédération a aussi réclamé l’examen d’un plan de complémentarité des secteurs privé et public et des transports en commun.
Les syndicats restent déterminés à faire la grève les 29 et 30 juin, si le dialogue engagé avec le gouvernement n’aboutit pas. La CGTL et la Fédération des syndicats de chauffeurs de taxi sont revenus hier à la charge, réaffirmant leur attachement à leurs revendications.
Présidé par M. Ghassan Ghosn, le conseil exécutif de la CGTL a tenu hier une réunion au cours de...