Égypte La police en alerte après le meurtre de deux coptes en Haute-Égypte

Des centaines de policiers égyptiens se sont déployés samedi dans une ville de Haute-Égypte (Sud) après le meurtre de deux chrétiens coptes par un musulman, a-t-on appris de source policière. Un paysan a mortellement blessé les deux coptes à coups de hache après une altercation, à Salamoun, dans la région de Sohag (460 km au sud du Caire), a déclaré un policier sur place, joint par téléphone. L’agresseur, qui serait « déficient mental » selon le policier, a été arrêté, et les forces de l’ordre déployées dans la ville en raison d’une possible explosion de violence intercommunautaire. En janvier 2000, 20 coptes et un musulman avaient été tués dans des affrontements à Kosheh, une ville proche de Sohag, après un différend entre un marchand copte et un client musulman. Nos droits sur le Nil ne sont « pas négociables », affirme Le Caire Les « droits historiques » de l’Égypte sur le Nil « ne sont pas négociables », a déclaré samedi un ministre égyptien, à la veille de l’ouverture d’un nouveau round de négociations en Ouganda sur le partage des eaux du Nil avec les dix riverains du bassin du fleuve. « La négociation doit se dérouler selon une constante : ne pas toucher aux droits historiques de l’Égypte » sur le Nil, a dit le ministre de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques Mahmoud Abou Zeid lors d’une conférence de presse au Caire. « Une répartition juste des eaux du fleuve ne signifie pas que les pays du bassin du Nil obtiennent des parts égales », a-t-il ajouté. Aux termes d’une convention signée en 1929 entre l’Égypte et la Grande-Bretagne, au nom de ses anciennes colonies de l’Est africain, l’Égypte bénéficie de 55 milliards de mètres cubes par an d’eau du Nil, sur un volume total de 83 milliards de m3. Elle dispose aussi d’un droit de veto sur toute utilisation des eaux du Nil qui mettrait en péril le niveau du fleuve à son embouchure sur la Méditerranée. Le Kenya et la Tanzanie notamment souhaitent la révision de la convention de 1929. Le mufti autorise avec réserves certaines agences matrimoniales Le mufti d’Égypte, cheikh Ali Gomaa, a autorisé hier, « avec réserves », les mariages contractés à travers des compagnies spécialisées, qui pourraient inclure les sites Internet. « Il est licite selon la charia de se marier par le biais des compagnies spécialisées dans les annonces de mariage, à condition de donner les informations exactes, sans tricher » sur les candidats au mariage, a affirmé le haut dignitaire musulman, cité par l’agence égyptienne Mena. Le mufti, qui a publié cette fatwa en réponse à une question d’un fidèle, a ajouté que « le tuteur de l’épouse » devait également « être informé de cette démarche du début jusqu’à la conclusion du mariage ».