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Auto Peugeot et la 307 CC dans la bataille

La Peugeot 307 CC a connu plus de réussite que sa devancière, la 206, au rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, dimanche à Monaco. Jamais depuis 2000 l’équipe de Vélizy n’était repartie de la Principauté avec autant de points (9), deux voitures à l’arrivée, Marcus Gronholm et Freddy Loix respectivement 4e et 5e. « Neuf points, cela fait chaud au cœur. Jamais nous n’avions obtenu autant de points au Monte-Carlo avec la 206, se réjouissait le directeur de Peugeot Sport, Corrado Provera. Nous aurions même pu avoir plus. Sans une bourde, Marcus aurait pu terminer deuxième. » Si Sébastien Loeb et sa Citroën Xsara étaient imprenables, les Ford étaient largement à la portée de la 307 du Finlandais. « Cette première apparition de la 307 est de bon augure. On était attendu au tournant. Nous avons répondu présent », insistait Provera. Gronholm confiant Trois scratches, donc la performance. Les deux voitures à l’arrivée, donc la fiabilité. Pour son apparition, la nouvelle 307 n’a effectivement pas raté son rendez-vous. La démonstration est d’autant plus impressionnante que Gronholm n’a jamais été à l’aise au Monte-Carlo. « Je suis content que cela soit terminé, confirmait d’ailleurs le double champion du monde. J’ai toujours trouvé très perturbant les conditions changeantes de cette épreuve, aussi notre quatrième place n’est pas un si mauvais résultat ». « Nous aurions peut-être pu être mieux placés si nous n’avions pas perdu une quarantaine de secondes samedi, mais je ne vais me plaindre, poursuivait le Finlandais. Le plus important est que la nouvelle 307 WRC se soit montrée à la fois rapide et fiable, ce qui me rend confiant pour la suite de la saison. » La suite, ce sera la Suède dans quinze jours, un terrain où la 206 reste sur quatre victoires consécutives, où Gronholm excelle. « Nous attendons ce rendez-vous avec impatience », ne manquait pas de déclarer Provera. « C’est vrai que plus on accumule les succès sur un terrain, plus on se rapproche de la défaite, mais je ne serais pas étonné que l’on soit bien là-bas, cette fois encore avec la 307... La bataille est lancée », ajoutait le directeur de Peugeot Sport. Vrai potentiel à venir Une semaine plus tôt, la hiérarchie de Peugeot semblait sereine avant l’examen de passage de la 307. Pour le directeur, comme pour toute l’équipe technique, la 307 ne pouvait pas être une mauvaise voiture. Le Monte-Carlo a confirmé leur impression. « On savait que la 307 était bonne et nous l’avons démontré. De plus, elle est fiable. Nous n’avons presque pas rencontré de soucis. Nous avons le sentiment que nos ingénieurs n’ont pas travaillé pour rien depuis deux ans, commentait Provera. Et encore, le Monte-Carlo est très spécial. On ne verra le vrai potentiel de cette voiture que sur les terrains où nos pilotes sont à l’aise et non pas sur une épreuve qui se joue sur le choix des pneus. » Placée en embuscade dans la course au titre constructeurs, Peugeot devra toutefois compter sur un Freddy Loix en meilleure forme pour espérer jouer le titre face à Ford et à Citroën, handicapé en Principauté par l’erreur de l’expérimenté Carlos Sainz. « Nous avons embauché Freddy quand la FIA a décidé que le troisième pilote devait ne pas être monté sur un podium les trois saisons précédentes. Après le revirement de la Fédération, nous l’avons gardé. S’il n’a pas été bon vendredi, décevant même, il s’est repris samedi et nous l’avons handicapé dimanche avec un mauvais choix de pneus », témoignait le directeur de Peugeot Sport.
La Peugeot 307 CC a connu plus de réussite que sa devancière, la 206, au rallye Monte-Carlo, première épreuve du championnat du monde, dimanche à Monaco.
Jamais depuis 2000 l’équipe de Vélizy n’était repartie de la Principauté avec autant de points (9), deux voitures à l’arrivée, Marcus Gronholm et Freddy Loix respectivement 4e et 5e.
« Neuf points, cela fait chaud au cœur. Jamais nous n’avions obtenu autant de points au Monte-Carlo avec la 206, se réjouissait le directeur de Peugeot Sport, Corrado Provera. Nous aurions même pu avoir plus. Sans une bourde, Marcus aurait pu terminer deuxième. »
Si Sébastien Loeb et sa Citroën Xsara étaient imprenables, les Ford étaient largement à la portée de la 307 du Finlandais. « Cette première apparition de la 307 est de bon augure. On était attendu au tournant....