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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique Michel Eddé plaide pour une application de l’accord de Taëf

Le président de la Ligue maronite, Michel Eddé, a affirmé hier que « la Syrie a joué un rôle important dans la fin de la guerre libanaise », même si « des erreurs et des exactions, que nous connaissons, se sont produites ». « Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est que la situation s’améliore progressivement et que l’accord de Taëf soit appliqué sans tension, a indiqué M. Eddé, dans le cadre d’un entretien accordé à Radio-Liban libre. L’ancien ministre de la Culture a par ailleurs rendu hommage aux positions « honorables et idéales » exprimées par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, « et pas seulement au plan local ». « À travers sa détermination et tout particulièrement sa sagesse, le patriarche est parvenu à occuper une place non seulement exceptionnelle, mais unique en son genre, tant sur le plan libanais qu’arabe. Mgr Sfeir s’oppose catégoriquement à l’utilisation par quiconque de la communauté maronite comme barricade ou comme moyen pour mettre en application ses intérêts politiques ou personnels. Sa position est claire. Il plaide en faveur de l’application de l’accord de Taëf, lequel stipule que l’armée syrienne doit opérer un redéploiement, sans provocation ni violence. Par ailleurs, il s’est opposé au Syria Accountability Act et à l’utilisation du Liban contre la Syrie », a poursuivi M. Eddé. Le président de la Ligue maronite a souhaité que prennent fin les polémiques et que débute le véritable dialogue, afin de dépasser l’étape actuelle. Concernant la présidentielle, il a estimé qu’il fallait « savoir comment se comporter et ne pas agir dans un esprit de dépendance ». M. Eddé, qui a plaidé en faveur de la réalisation de l’entente nationale, a précisé que le président de la République, le général Émile Lahoud, avait œuvré dans ce sens. Cependant, des événements l’ont empêché d’aboutir à certains objectifs, a-t-il ajouté. Selon l’ancien ministre, le président Lahoud a réussi au niveau sécuritaire, ainsi qu’aux niveaux de la stabilité et de la politique étrangère. Concernant la prorogation du mandat, le président de la Ligue maronite a affirmé : « La prorogation signifie l’amendement de la Constitution. Peut-on amender la Constitution à l’heure actuelle, et pour quelle raison ? » Il a toutefois indiqué que le nouveau président ne sera pas un homme de confrontation, estimant que cela ne serait dans l’intérêt de personne. L’essentiel, a-t-il souligné, reste la réconciliation nationale, c’est-à-dire le retour à une vie normale et démocratique.
Le président de la Ligue maronite, Michel Eddé, a affirmé hier que « la Syrie a joué un rôle important dans la fin de la guerre libanaise », même si « des erreurs et des exactions, que nous connaissons, se sont produites ».
« Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est que la situation s’améliore progressivement et que l’accord de Taëf soit appliqué sans tension, a...