Liga : le Real arrache un nul sur penalty face à Valence

Le Real Madrid a arraché à domicile le match nul (1-1), sur un généreux penalty dans le temps additionnel, face à Valence, et conserve ainsi la tête du championnat d’Espagne de football, hier à l’issue de la 24e journée. Le match, sans Zinedine Zidane suspendu après son exclusion mercredi en Coupe d’Espagne contre Séville, a donné lieu à une belle et tendue joute entre les deux meilleures équipes de la Liga. Mais il restera marqué par le penalty controversé sifflé par l’arbitre pour une faute peu évidente de Marchena sur Raul. Soutenu par le public, le Real commençait le match pied au plancher avec un Luis Figo prenant rapidement le dessus sur le défenseur italien Amedeo Carboni pour inquiéter la défense valencienne. Au quart d’heure de jeu, Canizares, ancien gardien du Real passé à l’ennemi, effectuait un arrêt décisif sur une belle volée de Michel Salgado. Valence répondait par Pablo Aimar mais le même Michel Salgado descendait le lutin argentin qui filait vers le but, écopant ainsi d’un carton jaune mérité (37). Juste avant la pause, Roberto Carlos prenait la défense valencienne de vitesse sur son flanc gauche et centrait pour Raul aux six mètres. La reprise à bout portant échouait sur Canizares. Valence était maître du début de la deuxième période mais Ivan Helguera surgissait de justesse à deux reprises devant Aimar (46, 61). Sans doute fatigué par sa demi-finale de Coupe mercredi, le Real se laissait dominer mais ne restait pas muet. Sur un contre, Raul ne réussissait pas à donner assez de puissance à sa tête pour tromper Canizares (51) et tirait à côté sur un face-à-face avec Canizares (65). Le Real desserrait l’étreinte aux alentours de la 65e et encaissait un but sur corner à la 75e, le défenseur argentin Roberto Ayala, courtisé par le Real à l’intersaison, marquant de la tête son premier but de la saison. Dans les arrêts de jeu, alors qu’on croyait s’acheminer vers la première défaite du Real à domicile, l’arbitre signalait un penalty plus que généreux que Figo s’empressait de transformer. « C’est un triste jour pour le football. Valence méritait la victoire mais il est démontré qu’on ne peut plus gagner à Madrid », a affirmé, dépité, le président de Valence, Jaime Orti, à la fin du match.