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EXPOSITION Les peintures joyeuses de Frédéric Wakim à la galerie Rochane
le 14 février 2004 à 00h00
Dans son atelier de Pigalle, à Paris, Frédéric Wakim recompose à sa guise les scènes de Beyrouth d’avant-guerre. Beyrouth qu’il a quittée il y a une trentaine d’années et où il n’a plus remis les pieds jusqu’à ce que la galerie Rochane vienne le solliciter pour une exposition de ses œuvres, quarante ans après son unique autre accrochage libanais dans les locaux de L’Orient !
Le voilà donc qui débarque, joyeux et enchanté, ses peintures – de la même veine – sous les bras, pour les installer, jusqu’au 26 février, sur les cimaises de la galerie Rochane (Verdun Plaza).
Autant vous prévenir tout de suite, les œuvres de cet artiste ne sont pas faites pour les natures chagrines. Mais plutôt pour ceux qui savent percevoir, sous la grisaille ambiante, un monde coloré et vivant. Influencée par le style naïf et les dessins d’enfants, la peinture de Frédéric Wakim communique instantanément un sentiment de légèreté, de gaieté... Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le directeur d’un centre hospitalier en Suède a acheté, il y a quelques années, presque l’entière production du peintre, présentée alors dans une galerie de Stockholm !
Une joyeuse fantaisie
De par ses sujets (les jeux d’enfants, les scènes de marché, les portraits de personnages mi-caricaturaux, mi-enfantins...), son dessin aux lignes et formes simplifiées, ou encore la vivacité de ses couleurs, le travail pictural de cet artiste dégage une joyeuse fantaisie.
Il y a une certaine désinvolture ludique dans les représentations d’étalages de fruits et de légumes, de charrettes de marchands de quat’saisons (dans certaines, on croirait assister à un marchandage animé avec des pommes et des bananes s’envolant à la figure du marchand et du client !), de portraits de personnages symboliques (Les poches pleines décrivant un riche aux poches certes gonflées mais au regard las) ou ceux d’enfants en mouvement (petite fille courant après son cerceau, sautant à la corde ; un gamin shootant dans un ballon, ou encore effectuant un saut dans les airs, etc.) que cet artiste reproduit d’une touche à la fois imbibée dans le réel et la poésie.
Bref, une trentaine de techniques mixtes sur carton (acrylique sur collages de plusieurs épaisseurs de coupures et de papier canson) qui, du premier coup d’œil, sèment la bonne humeur. Des « natures vivantes » en somme. À découvrir.
Zéna ZALZAL
Dans son atelier de Pigalle, à Paris, Frédéric Wakim recompose à sa guise les scènes de Beyrouth d’avant-guerre. Beyrouth qu’il a quittée il y a une trentaine d’années et où il n’a plus remis les pieds jusqu’à ce que la galerie Rochane vienne le solliciter pour une exposition de ses œuvres, quarante ans après son unique autre accrochage libanais dans les locaux de L’Orient...
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