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Actualités - CHRONOLOGIE

Powell sur le gril au Congrès pour les armes irakiennes introuvables

Le secrétaire d’État américain Colin Powell a été longuement mis sur le gril mercredi au Congrès par des élus critiquant les déclarations faites l’an dernier sur la présence d’armes de destruction massive (ADM) en Irak, toujours introuvables. Visiblement irrité, M. Powell a, à plusieurs reprises, perdu son flegme habituel, affirmant que les missiles de Saddam Hussein n’étaient pas prévus pour « lancer du pop-corn », ou s’en prenant à un assistant parlementaire qui manifestait des doutes sur ses déclarations en balançant la tête. Auditionné par la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, le secrétaire d’État a dû faire face à une salve de vives attaques de la part de membres de l’opposition démocrate. « La vérité est la première victime de la guerre, et je dirais même que la vérité a été assassinée avant qu’un coup de feu eût été tiré », a déclaré le représentant Gary Ackerman, alors que la polémique fait rage sur la qualité des renseignements américains et leur utilisation par l’Administration du président George W. Bush. Le chef de la diplomatie américaine a répondu que « la vérité, M. Ackerman, n’a pas été assassinée, personne ne l’a modelée, personne n’a dit à la communauté du renseignement ce qu’elle avait à dire ». Plusieurs élus ont longuement cité les déclarations de responsables américains l’an dernier affirmant n’avoir aucun doute sur la présence d’armes non conventionnelles en Irak, et rappelant que M. Powell lui-même était allé en février 2003 devant l’Onu présenter un dossier supposé accablant à ce sujet. « Je ne suis pas allé devant l’Onu pour dire autre chose que la vérité telle que nous la connaissions à l’époque », a assuré M. Powell, en affirmant qu’il avait exposé « les meilleurs renseignements » disponibles l’an dernier. « Je n’ai rien modifié, je n’ai rien déformé », a-t-il assuré.
Le secrétaire d’État américain Colin Powell a été longuement mis sur le gril mercredi au Congrès par des élus critiquant les déclarations faites l’an dernier sur la présence d’armes de destruction massive (ADM) en Irak, toujours introuvables. Visiblement irrité, M. Powell a, à plusieurs reprises, perdu son flegme habituel, affirmant que les missiles de Saddam Hussein n’étaient...