Bkerké Lecourtier note « une amélioration de la situation économique »

L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a affirmé hier qu’il notait une « amélioration de la situation économique ». Le diplomate, qui venait d’être reçu par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a affirmé qu’il a effectué avec son hôte « un tour d’horizon de la situation mondiale et de la situation au Liban ». « Sur le plan mondial, nous sommes d’accord pour constater qu’il y a beaucoup de changements et d’idées nouvelles dans le processus de paix auxquels il faut accorder de l’attention », a dit l’ambassadeur de France, tout en affirmant qu’il convenait, avec le chef de l’Église maronite, que « s’il y a un espoir, il faut en même temps faire attention à la gravité de la situation qui peut aboutir à une situation pire que celle que nous connaissons ». « Sur le plan libanais, a poursuivi M. Lecourtier, il existe beaucoup de problèmes que vous connaissez bien. Mais j’ai dit au patriarche que j’ai noté aussi une amélioration de la situation économique et des possibilités de nouvelles améliorations malgré le problème de la dette publique (...). Je pense que la situation générale n’est pas inquiétante aujourd’hui au Liban, mais il faut accorder une attention spéciale à la question de la dette publique et profiter des avantages de Paris II. » Sur un autre plan, le patriarche a reçu le député Akram Chehayeb, venu à la tête d’une délégation de l’Association pour la protection et le développement des richesses forestières qu’il préside. À l’issue de sa visite, M. Chehayeb a précisé : « L’association travaille en collaboration avec le patriarcat maronite et l’Université Saint-Esprit de Kaslik. Nous avons un programme commun de protection de la forêt de Harissa, ainsi que de la vallée de Kannoubine, comme nous l’avons convenu à Buckingham Palace. » L’association a par ailleurs remis au patriarche un album de photos de la visite qu’elle a effectuée avec lui, au palais de Buckingham, lors de la visite pastorale du patriarche maronite en Grande-Bretagne, à l’automne dernier. Le patriarche et la délégation de l’association présidée par M. Chehayeb, ainsi que les représentants d’une association mondiale de protection de l’environnement, placée sous le signe de la religion, avaient été reçus à cette occasion par le prince Philip. Par ailleurs, évoquant le problème de l’élimination des déchets au Liban, M. Chehayeb a affirmé que « la question erre d’une commission à l’autre, alors même que nous avons atteint, dans ce domaine, la ligne rouge. Demain, il arrivera ce qui arrive dans d’autres secteurs, et l’on renouvellera son contrat à la société de ramassage des ordures ménagères actuelle, en améliorant ses conditions. Du reste, objectivement, on ne peut faire d’appel d’offres international avant d’avoir défini les sites des dépotoirs ».