Irak : un plan de création
de 50 000 emplois
La coalition a présenté hier une série de projets de reconstruction de plusieurs milliards de dollars visant à créer 50 000 emplois en Irak. Les 2 300 projets, pour un montant total de 12,4 milliards de dollars, sont destinés à la réhabilitation des infrastructures dans les domaines de l’électricité, l’eau, le pétrole, la santé et les transports, a indiqué le directeur des programmes de la coalition, David Nash, lors d’une conférence de presse. Les travaux lourds, tels que la construction de centrales thermiques, devraient créer des emplois pendant quatre ans, a-t-il précisé. Toutefois, M. Nash a admis que le budget était encore insuffisant pour combattre la pauvreté et le chômage chroniques qui affectent l’Irak. « La Banque mondiale estime que 55 milliards de dollars sont nécessaires pour reconstruire les infrastructures irakiennes », a-t-il dit.
Une banque jordanienne prend le contrôle de la National Bank of Iraq
La banque jordanienne Export and Finance Bank (EFB) a pris le contrôle de la National Bank of Iraq (NBI) en acquérant 49 % du capital de cette dernière pour 8,8 millions de dollars, a annoncé la EFB dans un communiqué hier. « Le conseil d’administration (de la NBI) sera restructuré », a indiqué la banque jordanienne, selon qui cette acquisition a été possible grâce aux nouvelles lois sur les banques et les investissements introduites en Irak après la chute du régime de Saddam Hussein. « C’est la première opération du genre dans l’histoire des banques irakiennes », souligne la EFB.
Les exportations de brut irakien atteignent 1,7 mbj
Les exportations de brut irakien ont atteint près de 1,7 million de barils par jour (mbj) contre 1,4 mbj en novembre, a annoncé hier le ministre du Pétrole Ibrahim Bahr al-Ouloum.
Selon M. Bahr al-Ouloum, l’Irak compte toujours porter sa production à 2,8 mbj d’ici à fin mars prochain, soit le niveau d’avant-guerre, et cherche à trouver d’autres débouchés d’exportations. M. Bahr al-Ouloum a donné un chiffre de production de 2,2 mbj, inférieur à celui de 2,5 mbj, annoncé en décembre, sans l’expliquer, mais des experts pétroliers estiment que la production du nord de l’Irak a été abaissée faute d’exportations vers la Turquie. Les exportations de Kirkouk (Nord) sont toujours suspendues pour des raisons de sécurité. Le réseau d'oléoducs débouchant au terminal turc de Ceyhan est la cible de sabotages réguliers.
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