Il prétend ne rien savoir
des dix kilos de cocaïne dans son sac
Un homme, reconnu coupable d’avoir tenté de transporter dix kilogrammes de cocaïne du Brésil jusqu’en Syrie en 2001, a prétendu, pour sa défense, avoir... agi pour rendre service. Ezzat H., qui a été intercepté alors qu’il transitait par l’aéroport de Heathrow, en Grande-Bretagne, a prétendu avoir accepté de transporter un colis que lui ont remis deux personnes qu’il ne connaît pas à São Paulo. Selon lui, elles lui auraient demandé de livrer le paquet à des personnes qu’il ne connaît pas non plus en Syrie.
L’homme, qui a toujours nié sa responsabilité dans l’affaire, a été condamné par la cour pénale du Mont-Liban aux travaux forcés à perpétuité et à une amende de 100 millions de livres libanaises.
Dix ans de travaux forcés
pour permis contrefaits
Un courtier, André Z., condamné pour possession de sept permis de conduire contrefaits, a accusé un de ses collègues du service mécanique à Ouzaï, Hussein N., d’avoir été le destinataire de deux d’entre eux. Hussein, qui a catégoriquement nié les faits, n’en a pas moins été condamné par le parquet du Mont-Liban à une peine de dix ans de travaux forcés.
Il faut décréter l’état d’urgence
économique, affirme Massoud Achkar
Massoud Achkar, ancien compagnon du président martyr Béchir Gemayel, a appelé à l’instauration de l’état d’urgence sur le plan économique et à la formation d’un gouvernement de salut « pour préserver ce qui reste du pays et de ses institutions ».
Évoquant la paupérisation progressive des Libanais, M. Achkar, qui s’exprimait devant un groupe de jeunes à Achrafieh, a déploré « l’émigration de ceux qui peuvent encore émigrer ».
« L’État doit prendre des mesures radicales et rapides pour sauver ce qui peut encore être sauvé et pour regagner la confiance du peuple. D’autant plus que les Libanais vivent au gré des scandales : ils ont à peine le temps de réaliser ce qui se passe dans l’affaire al-Madina que survient le scandale du crash de Cotonou. Ensuite, tout est bouclé, escamoté, comme si de rien n’était ! » a-t-il affirmé.
M. Achkar a enfin estimé que les municipales doivent se dérouler à la date prévue, en souhaitant que ces élections « constituent le début du changement auquel aspire le peuple libanais, qui ne fait plus confiance à la classe politique au pouvoir ».
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