Rechercher
Rechercher

Actualités

Droits de l’homme - Grave atteinte à la liberté d’expression Farès Souhaid empêché de participer à une conférence à l’UL de Tripoli

Grave atteinte à la liberté d’expression, hier, à Tripoli : le député de Jbeil, Farès Souhaid, a été empêché de participer à une conférence-débat sur la loi électorale à la faculté de droit de l’Université libanaise par la section estudiantine du parti Baas syrien. La section du parti concerné a refusé de permettre à M. Souhaid de pénétrer l’enceinte de l’université sous prétexte qu’il est membre du Rassemblement de Kornet Chehwane. Ce n’est pas la première fois que des membres de Kornet Chehwane sont victimes d’atteintes aux droits de l’homme à Tripoli : il y a trois ans, la députée Nayla Moawad avait été victime d’une campagne de dénigrement, la taxant de « collaboratrice d’Israël », et accueillie par des manifestations. Dans un communiqué, M. Souhaid a rendu hommage aux étudiants de l’UL de Tripoli, qui ont respecté le droit à la différence et à la liberté d’expression et d’opinion, et qui ont lutté pour faire de leur université un espace de dialogue ouvert à tous. Il a par ailleurs appelé les responsables estudiantins qui l’ont empêché de participer à la causerie avec les étudiants sur le campus de tirer les leçons des transformations qui ont lieu dans la région. Plusieurs députés ont réagi hier à l’interdiction faite à Farès Souhaid de se rendre à l’UL de Tripoli, parmi lesquels M. Nasser Kandil. M. Kandil a appelé les responsables de l’université à permettre le déroulement du débat qui était prévu entre M. Souhaid et le député Ahmed Fatfat. « Il faut faire face à la logique d’isolement et d’ostracisme pratiquée par certains dans les milieux universitaires par l’ouverture en direction de l’autre et le respect de la liberté d’opinion », a-t-il indiqué. Le député Fatfat a qualifié l’incident de « malheureux », affirmant qu’il refusait « par principe » qu’un tel acte se produise. Enfin, le député Nassib Lahoud a stigmatisé l’affaire, affirmant qu’« aucune partie n’a le droit d’empêcher un citoyen libanais de se rendre dans n’importe quelle région, à plus forte raison s’il s’agit d’un député ».
Grave atteinte à la liberté d’expression, hier, à Tripoli : le député de Jbeil, Farès Souhaid, a été empêché de participer à une conférence-débat sur la loi électorale à la faculté de droit de l’Université libanaise par la section estudiantine du parti Baas syrien. La section du parti concerné a refusé de permettre à M. Souhaid de pénétrer l’enceinte de...