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Actualités - CHRONOLOGIE

Santé - L’État doit 889 milliards de livres à la Sécurité sociale Hôpitaux-CNSS : à la recherche de dénominateurs communs

Alors qu’une commission technique CNSS-hôpitaux privés doit se réunir aujourd’hui pour comparer les tarifications établies par chacun des deux organismes, le président du conseil d’administration de la Sécurité sociale, Maurice Abounader, a annoncé que la liste des arriérés que l’État doit à la CNSS a été remise au Premier ministre. Ces arriérés, a ajouté M. Abounader, s’élèvent à 889 milliards de livres, et il y a bon espoir que le Conseil des ministres se penche sur cette question jeudi (demain). Selon M. Abounader, M. Hariri se serait montré exceptionnellement ouvert à l’idée d’un remboursement échelonné des dettes de l’État à la CNSS, et aurait rappelé que l’État s’est déjà engagé à régler 100 milliards de livres en liquide à la CNSS, dont la moitié comme arriérés pour 2003 et 50 autres milliards comme avance sur les dépenses de 2004. Le responsable social a tenu par ailleurs à rappeler qu’un tel remboursement s’impose, car les branches maladie, maternité et allocations familiales de la CNSS sont en ce moment déficitaires, notamment en raison du non-paiement par l’État de ses cotisations. Pour mémoire, rappelons que l’État règle 25 % du montant total des cotisations des 1,3 million d’abonnés à la CNSS, et prend en charge la plus grande partie des cotisations des chauffeurs de taxi (au nombre de 45 000) et des moukhtars (6 000). Enfin, l’État est lui-même employeur dans les offices qui sont soumis au code du travail (Régie des tabacs, EDL, offices d’eau, transports en commun, Caisse du Sud, Caisse des déplacés, etc). Avec les hôpitaux Le règlement par l’État de ses arriérés réglerait une bonne partie des liquidités de la CNSS qui, par ailleurs, est en pourparlers avec le syndicat des propriétaires d’hôpitaux, dans le but de réviser – à la baisse si possible – la tarification de certains examens médicaux, dont les examens aux appareils de résonance magnétique IRM et au scanner. « Nous sommes à la recherche de dénominateurs communs », a déclaré hier M. Abounader. La commission technique mixte chargée d’établir la liste de tarification se réunira aujourd’hui au siège de la CNSS, à Bir Hassan. « Nous examinerons demain (aujourd’hui) les listes établies respectivement par les hôpitaux et la CNSS, ainsi que les réductions de 45 % des tarifs de certains examens décidées unilatéralement par la CNSS en vertu de la circulaire 316 de novembre dernier, ainsi que la tarification des examens liés au cancer et aux soins intensifs », a déclaré le président du syndicat des hôpitaux, Sleiman Haroun. M. Haroun a précisé, en outre, que lors d’une première réunion, les facteurs devant entrer dans le calcul de ces tarifications ont été convenus : coût des équipements médicaux, le coût de leur entretien, leur durée fonctionnelle, etc. M. Haroun s’est montré relativement tranquille quant à l’issue de cette confrontation de chiffres, du moment que l’accord était fait sur les facteurs devant entrer dans le calcul des coûts de fonctionnement. Il s’est également montré confiant dans les termes de comparaison que son syndicat possède sous la forme d’études établies par la Banque mondiale et le ministère de la Santé, ainsi que par une équipe de spécialistes.
Alors qu’une commission technique CNSS-hôpitaux privés doit se réunir aujourd’hui pour comparer les tarifications établies par chacun des deux organismes, le président du conseil d’administration de la Sécurité sociale, Maurice Abounader, a annoncé que la liste des arriérés que l’État doit à la CNSS a été remise au Premier ministre. Ces arriérés, a ajouté M....