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Communautés - Les intérêts bancaires devraient être revus, conseille Bkerké Les évêques maronites réclament un Conseil des ministres consacré au rapport annuel de l’Inspection centrale

Deux questions, administrative et sociale, ainsi que les dépenses de fonctionnement de l’État ont été au centre des débats de l’assemblée mensuelle des évêques maronites, hier à Bkerké.

Réunie sous la présidence du patriarche Nasrallah Sfeir, l’assemblée a demandé au Conseil des ministres de vérifier les accusations de gaspillage contenues dans un article paru samedi 28 juin dans le quotidien an-Nahar commentant le rapport annuel de l’Inspection centrale pour l’année 2002.
L’article comprend, en sous-titres : « Attribution anarchique des fonctions, services administratifs faisant double emploi, milliers de cas de paiements répétés d’un même traitement à un même fonctionnaire utilisant deux noms différents, dépenses personnelles se chiffrant par millions, marchés fractionnés et adjudications illégales à volonté. »
« Un tel article, a souligné l’assemblée des évêques, mérite une séance spéciale du Conseil des ministres, dans un effort pour mettre fin au gaspillage endémique, alors que le pays ploie sous le faix de lourdes dettes ».
Par ailleurs, l’assemblée des évêques a attiré l’attention des autorités publiques sur la faillite qui menace des milliers de grandes et petites entreprises, ainsi que sur les procès pour faillite en cours.
« Les autorités monétaires devraient revoir à la baisse les intérêts bancaires, de sorte que les crédits accordés ne doublent pas de valeur en un temps record, sans que le marasme économique ne soit pris en considération », ont recommandé les évêques, dans une allusion à une convention collective que négocieraient les responsables des secteurs bancaire et commercial, sous l’égide de l’État.
Sur le dossier régional, l’assemblée a noté qu’une « lueur d’espoir » est apparue sur la voie d’une paix juste entre Palestiniens et Israéliens grâce à des efforts intensifs déployés par plusieurs parties internationales pour rapprocher les points de vue des deux parties, en sorte que chacune d’entre elles se stabilise dans un État aux frontières clairement définies.
Toutefois, les évêques ont noté qu’« inquiétude et confusion continuent de marquer la situation en Irak ».
« Tout le monde sait que la paix est impossible sans justice, respect des droits, des traditions et du sentiment national des peuples », ont-ils souligné à ce sujet.
Sur le plan pastoral, les évêques maronites se sont félicités des fruits de la première session du synode patriarcal qui vient de se tenir. Le synode a « jeté sur l’état des choses un regard positif qui doit aider les Libanais à retrouver leur convivialité dans un climat propice qui les rapproche les uns des autres dans une réconciliation fraternelle qui les rassure sur le fait que le Liban est leur patrie », ont-ils affirmé.
Deux questions, administrative et sociale, ainsi que les dépenses de fonctionnement de l’État ont été au centre des débats de l’assemblée mensuelle des évêques maronites, hier à Bkerké.Réunie sous la présidence du patriarche Nasrallah Sfeir, l’assemblée a demandé au Conseil des ministres de vérifier les accusations de gaspillage contenues dans un article paru...