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La Ligue maronite souhaite suivre la révision du décret

Réuni hier en session extraordinaire sous la présidence de M. Hareth Chéhab et en présence de ses deux anciens dirigeants, Ernest Karam et Pierre Hélou, ainsi que de ses avocats, Nehmetallah Abi Nasr, Antoine Akl et Hafez Zakhour, le Conseil de la Ligue a formulé une série de remarques sur la révision du décret de naturalisation. Les personnes réunies ont ainsi constaté que le Conseil d’État n’a pas fixé au ministère de l’Intérieur un délai pour qu’il achève l’examen des dossiers des personnes naturalisées, tout en estimant qu’un grand nombre de fonctionnaires « compétents et intègres » doivent se consacrer « à plein temps » à cette entreprise, afin que la révision du décret s’achève dans un délai ne dépassant pas une année. La Ligue maronite a également jugé que le ministère de l’Intérieur pourrait être secondé par une commission formée de magistrats, « pour éviter tout genre d’interventions ». Elle a exprimé le souhait de pouvoir suivre la révision du décret afin que les erreurs commises ne se répètent plus. Pour elle, « plusieurs points du jugement du Conseil d’État, relatifs entre autres à la suspension (du décret de naturalisation), aux droits acquis, aux délais ont besoin d’être expliqués ». La Ligue maronite a en outre invité l’État à élaborer une loi « moderne » sur la naturalisation, « qui permettrait au Liban de préserver son identité et aux émigrés de récupérer leur nationalité, surtout que des milliers d’entre eux ont présenté des demandes en ce sens, mais leurs formalités font toujours la navette entre les différents départements administratifs ».
Réuni hier en session extraordinaire sous la présidence de M. Hareth Chéhab et en présence de ses deux anciens dirigeants, Ernest Karam et Pierre Hélou, ainsi que de ses avocats, Nehmetallah Abi Nasr, Antoine Akl et Hafez Zakhour, le Conseil de la Ligue a formulé une série de remarques sur la révision du décret de naturalisation. Les personnes réunies ont ainsi constaté que...