Guerre et tourisme ne font pas bon ménage Vague de licenciements dans le secteur hôtelier

Les hôteliers tirent la sonnette d’alarme. Depuis le début de la guerre d’Irak, le secteur subit d’importantes pertes. Et pour cause : la clientèle du Golfe, tant espérée, a préféré rester chez elle, les hommes d’affaires et les touristes ne s’aventurent plus dans la région en ébullition et les congrès ont été reportés, voire annulés. Accusant une importante baisse, le taux d’occupation des hôtels n’est plus aujourd’hui que de 20 % alors qu’en cette saison, il devrait normalement atteindre les 60 %. Déjà, licenciements, réductions de salaires et congés sans soldes ont été pratiqués par de nombreux hôtels déterminés à limiter les dégâts. Le pire est à craindre pour le secteur si la guerre vient à s’éterniser, même si les hôteliers refusent de se laisser aller au pessimisme. Page 4