Les deux camps en présence à la réunion d’Istanbul ont fait match nul hier, radicaux et modérés imposant leurs positions pour s’accorder finalement sur une déclaration édulcorée. Ainsi les six ministres des Affaires étrangères de Turquie, d’Iran, d’Arabie saoudite, de Jordanie, de Syrie et d’Égypte ont exhorté l’Irak à adopter une « approche plus active » pour se plier aux résolutions de l’Onu et éviter une guerre. La déclaration commune ne lance toutefois pas de message direct à l’intention de Washington, et se contente de souligner le rôle central du Conseil de sécurité. Yasar Yakis, chef de la diplomatie turque, a indiqué que les six délégations avaient choisi de ne pas mentionner nommément les États-Unis, préférant faire pression uniquement sur Bagdad. Le résultat de la réunion est bien résumé par le chef de la diplomatie jordanienne M. Moasher : « Nous nous efforçons de trouver une solution diplomatique. Nous n’imaginons pas que les chances soient importantes, mais cela ne doit pas nous empêcher d’essayer ».
Les deux camps en présence à la réunion d’Istanbul ont fait match nul hier, radicaux et modérés imposant leurs positions pour s’accorder finalement sur une déclaration édulcorée. Ainsi les six ministres des Affaires étrangères de Turquie, d’Iran, d’Arabie saoudite, de Jordanie, de Syrie et d’Égypte ont exhorté l’Irak à adopter une « approche plus active »...
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