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Actualités - CHRONOLOGIE

Blanchiment d'argent Le Liban toujours sur la liste du Gafi

L’organisation Greenpeace s’en est pris une fois de plus, hier, à l’usine de production d’engrais chimiques Lebanese Chemical Company (LCC), à Selaata. Selon l’organisation écologique internationale, la LCC déverserait ses déchets toxiques dans la mer, sans aucun contrôle ni traitement, depuis déjà quarante-trois ans. Selon Greenpeace, la LCC, opérationnelle depuis 1957, produit des engrais, utilisant de l’acide phosphorique, qu’elle exporte largement vers l’Europe. Les résidus de celui-ci, appelés gypse phosphorique, forment des couches blanches sous la mer qui tuent la faune marine. L’usine a une production d’environ 60 000 tonnes par an. Pour sa part, la LCC a publié un communiqué hier accusant Greenpeace d’avoir «des mobiles douteux, visant à nuire à l’industrie libanaise». Dans leur communiqué, les industriels s’étonnent de ce que «Greenpeace ne mène campagne que contre la seule usine d’engrais chimiques du Liban et ne critique jamais les sociétés similaires dans d’autres pays méditerranéens». Et d’ajouter : «Serait-ce parce que la LCC exporte 97 % de sa production et qu’elle dérange probablement certains producteurs étrangers ?» Dans son communiqué, la LCC rappelle que «le ministère de l’Environnement effectue un contrôle régulier sur l’usine, et beaucoup d’études publiées par le ministère et par des sociétés privées ont montré que l’usine est considérée comme l’une des meilleures, selon les standards européens». Selon la LCC, dans un rapport publié en 1998 concernant la pollution sur toute la côte, Greenpeace n’avait même pas mentionné l’usine comme l’un des grands pollueurs. «Cela nous permet de nous interroger sur les véritables intentions de cette organisation, considérée comme une secte par le tribunal de Hambourg et à laquelle la qualité d’utilité publique a été refusée au Canada», poursuit le communiqué.
L’organisation Greenpeace s’en est pris une fois de plus, hier, à l’usine de production d’engrais chimiques Lebanese Chemical Company (LCC), à Selaata. Selon l’organisation écologique internationale, la LCC déverserait ses déchets toxiques dans la mer, sans aucun contrôle ni traitement, depuis déjà quarante-trois ans. Selon Greenpeace, la LCC, opérationnelle depuis...