Le déploiement de la Finul le long de la frontière internationale, à la fin de la semaine dernière, a certes été accueilli avec soulagement par la population du Liban-Sud, plus particulièrement par les habitants des villages chrétiens. Mais ce déploiement ne constitue, au stade actuel, qu’une demi-mesure. De fait, la porte de Fatma reste encore la porte de tous les dangers. Quotidiennement, des jeunes s’emploient à lancer des bombes incendiaires et des pierres en direction des soldats israéliens. Ces actes, qui ne font qu’accroître la tension, aboutissent à des tirs israéliens qui ont fait dans la nuit de dimanche quatre blessés, dont une journaliste libano-canadienne de 25 ans, Katia Jarjoura, et un correspondant de l’AFP, Ali Diya. Autre facteur de déstabilisation : le retard apporté au déploiement de la force mixte armée-FSI... Malgré la réunion conjointe armée-Finul hier à Yarzé, aucune indication n’a pu être obtenue au sujet de la date d’intervention des unités régulières au Liban-Sud.
Le déploiement de la Finul le long de la frontière internationale, à la fin de la semaine dernière, a certes été accueilli avec soulagement par la population du Liban-Sud, plus particulièrement par les habitants des villages chrétiens. Mais ce déploiement ne constitue, au stade actuel, qu’une demi-mesure. De fait, la porte de Fatma reste encore la porte de tous les dangers....
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