Sélections britanniques : Jackson et Edwards en vedettes

Colin Jackson, champion et détenteur du record du monde du 110 m haies, et Jonathan Edwards, détenteur du record du monde du triple saut, devraient être les vedettes des sélections britanniques d’athlétisme pour les Jeux olympiques de Sydney, qui débutent aujourd’hui à Birmingham. Pour Jackson, détenteur du record du monde (12’’91) depuis 1993, les Jeux de Sydney seront la dernière occasion de remporter un titre olympique qui lui a jusque-là échappé. Quant à Edwards, qui a établi le record du monde du triple saut en 1995 (18,29 m), il a affirmé que l’or olympique restait son objectif malgré les problèmes familiaux auxquels il est confronté, sa belle-mère étant atteinte d’une tumeur au cerveau. Pour décrocher leur billet pour l’Australie, les athlètes britanniques doivent terminer dans les deux premiers de leur discipline, tout en réalisant les minima fixés par la Fédération. Cependant, ils peuvent être repêchés à la discrétion des sélectionneurs. Ces derniers peuvent retenir un athlète supplémentaire par discipline, même si celui-ci n’a pu participer aux sélections ou s’ils estiment qu’il a concouru en-deçà de son meilleur niveau. Une commission de neuf personnes emmenée par le président de la Fédération, David Hemery, champion olympique en 1968 sur 400 m haies, doit se réunir lundi, au lendemain de la fin des sélections. La composition de l’équipe sera annoncée mardi. Le champion d’Europe du 400 m, Iwan Thomas, pourrait ainsi profiter de ce repêchage. Il a déclaré forfait pour les sélections en raison d’une élongation à une cuisse. Du coup, Jamie Baulch et Mark Richardson semblent bien placés. Mais Richardson, mis hors de cause par la Fédération dans une affaire de dopage à la nandrolone, doit encore recevoir le feu vert de la commission antidopage. Du côté des dames, les espoirs de médailles olympiques semblent bien maigres. Seule Katharine Merry (400 m), entraînée par Linford Christie, semble posséder une chance de monter sur le podium. Les sélectionnés pour les JO devront faire mieux qu’à Atlanta où la Grande-Bretagne n’avait remporté aucune médaille d’or en athlétisme, pour la première fois depuis 1976 à Montréal.